Publié dans Société

Assainissement de la Capitale - Le délai de 10 jours insuffisant

Publié le jeudi, 14 mars 2024
Les tractopelles et les camions bennes en action jour et nuit pour enlever les ordures  Les tractopelles et les camions bennes en action jour et nuit pour enlever les ordures 

On touche à la fin des promesses du nouveau Président de la délégation spéciale (PDS) de la Mairie d’Antananarivo sur le changement notable de la ville dans les 10 jours qui suivront sa prise de fonction. Certes, des améliorations notables ont été constatées au niveau du ramassage des ordures avec le déploiement des nouveaux camions bennes issus de la coopération avec le Gouvernement Japonais, mais certains points noirs persistent. Le PDS a ainsi ordonné la tenue d’une vaste opération de nettoyage obligatoire ce jour dans tous les quartiers des 6 Arrondissements. Une réunion pour la mise en œuvre de cette initiative a été tenue hier dans les locaux de l’Hôtel de ville à Analakely. « On ne va pas rester sur ce délai de dix jours. L’assainissement de la ville continuera jusqu’à ce que l’objectif d’une Capitale propre où il fait bon vivre soit atteint », a indiqué la Commune urbaine d'Antananarivo. Déjà au niveau des Fokontany, un ramassage des carnets a été effectué hier afin d’inciter la population à participer à cette action de nettoyage « obligatoire ».

Focus sur la réhabilitation des axes routiers
En parallèle avec l'enlèvement des ordures, les travaux de réhabilitation des routes dans la Commune urbaine d'Antananarivo se poursuivent. Des efforts ont été déployés pour la réfection des routes en pavé situées à Ampasamadinika et Tsaralalàna, ainsi que pour le curage des caniveaux au niveau d’Ampandrana afin d'éviter l'accumulation d'eau sur la chaussée, contribuant ainsi à sa détérioration. Cependant, la réfection d'autres axes routiers en mauvais état reste un point d'interrogation. Le Président de la délégation spéciale a indiqué que cette responsabilité incombe au ministère des Travaux publics et aux entreprises en charge des travaux. En tout cas, le PDS a déjà donné des instructions à la Direction du bâtiment et travaux publics (DBTP) auprès de la Commune afin d'obtenir cette autorisation.
En bref, le bilan reste donc mitigé jusqu’ici en dépit des efforts consentis ces 10 derniers jours. En effet, la population ne ressent pas les impacts immédiats des actions entreprises, surtout du côté des infrastructures routières. D’ailleurs, de nombreux voix s’élèvent ici et là concernant la dégradation de nombreuses rues de la ville. « Enlever les ordures s’avère très important, mais réparer la chaussée l’est encore plus. Fort heureusement qu’il n’y avait pas de fortes pluies dernièrement », selon un citoyen.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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