Publié dans Société

Ambatovy - Un salarié Thailandais retrouvé pendu

Publié le mercredi, 13 mars 2024

Les tristes faits suivants sont survenus le 27 février dernier au sein de la société minière Ambatovy, à Toamasina. A la date indiquée, le corps sans vie d'un salarié Thaïlandais répondant au nom de Chankham Sathit de ladite multinationale a été retrouvé pendu dans la chambre du camp BH09 occupée par la victime même, selon une source d'information locale. Par ailleurs, l'âge du malheureux n'a pas été communiqué. Et la pièce où le drame a eu lieu, se trouve dans un fouillis de locaux sis à l'intérieur même de la zone de l'usine dite Pipe Fitter II d'Ambatovy, selon toujours l'information.

Ce sont des agents de sécurité qui ont fait en premier cette découverte macabre.

Ces employés ont vu la victime, le cou et donc le reste du corps retenus par une corde, elle-même accrochée sur le porte-rideau.

Pour l'heure donc, la thèse d'un suicide semble être la plus plausible. Et encore est-il que si celle-ci s'avère fondée, le mobile reste encore obscur.

Malgré tout, des bribes d'information glanées au niveau de sources différentes ont autorisé d'apprendre que le Thaïlandais aurait été plaquée par son amoureuse qui réside toutefois en Thaïlande. Pour l'heure, aucun autre complément d'information n'a fuité du côté de la société Ambatovy sur cette affaire. Quant à la section de recherche criminelle de la Gendamerie à Toamasina, en charge de l'enquête, elle s'abstient encore de tout commentaire. 

En attendant, le corps du malheureux a été transférée dans la Capitale, et ce, en attendant que la société qui l'emploie ne finalise les formalités en vue de son rapatriement en Thaïlande prochainement.

 

Franck R./TH

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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