Publié dans Société

Insécurité à Sabotsy-Namehana - Un bandit éliminé, un autre capturé vif

Publié le vendredi, 08 mars 2024


 
Vers 2h du matin hier, la localité de Sabotsy-Namehana a été le théâtre d'un sanglant acte de banditisme, car il s'est très mal terminé. Côté assaillants, au nombre de trois, l'un d'eux meurt fauché sous les balles des éléments d'une patrouille de la Gendarmerie, et ce, lors d'un duel d'armes à feu entre les deux camps. Par ailleurs, un autre suspect fut capturé vivant, enfin un troisième est parvenu à prendre la fuite au milieu de tout ce chaos, ayant profité de l'obscurité. Ce dernier est activement recherché. D'après la Gendarmerie, les concernés venaient de cambrioler le garage d'un particulier pour dépouiller sa voiture garée à l'intérieur de ses accessoires.
Tout a démarré par un renseignement comme quoi un minibus qui roulait à cette heure indue de la matinée dans la localité d'Ambohinaorina, Commune de Sabotsy-Namehana, a éveillé le soupçon des témoins. De plus, aucune raison claire ne permettrait de justifier ni d'expliquer la circulation de ce véhicule à l'endroit. Tout cela ne faisait donc que renforcer le soupçons de ces témoins qui ont bien fait d'informer la Gendarmerie.
La patrouille de cette Force s'est alors rendue à l'endroit pour intercepter le minibus suspect. Lors d'un contrôle et une inspection sur le Mazda en question, les gendarmes découvrent à bord de celui-ci trois roues ainsi qu'une batterie de voiture. Interrogé sur la provenance de ces objets, le conducteur du minibus ne trouva quoi dire.
Surgi de nulle part
Mais pendant que les éléments des Forces de l'ordre ont parlé au chauffeur, espérant obtenir davantage de celui-ci un quelconque complément d'information,
trois inconnus ont brusquement surgi de nulle part pour s'approcher du minibus. Là, le chauffeur admet que les trois larrons l'accompagnaient. Voulant soumettre les nouveaux venus à un contrôle, la réaction de ces derniers étaient surprenante. L'un d'eux a dégainé son arme tandis que ses complices ont lancé des projectiles à la fois sur le véhicule et les gendarmes. Ce fut l'escalade. Bandits et ces derniers ont fait un face-à-face au cours duquel l'un, celui qui a tiré avec son revolver, a récolté une balle et dont la blessure allait lui être fatale tandis qu'un deuxième fut capturé vivant.
Peu après, le chauffeur de la Mazda, a de son côté reconnu que ces bandits l'auraient payé à 50 000 ariary pour transporter uniquement les accessoires automobiles volés. L'enquête suit son cours.
Enfin, les gendarmes, après vérification, ont confirmé que la voiture - appartenant à un particulier et dépouillée de ses accessoires - est bel et bien celle qui se trouvait dans ce garage à Imanga, Atsinanantsena, Commune de Sabotsy-Namehana.
Franck R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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