Publié dans Société

Meurtre d’une directrice d’EPP et sa fille - Deux suspects appréhendés par le fokonolona

Publié le vendredi, 10 mars 2023


La directrice d’une Ecole primaire publique ainsi que sa fille de 7 ans avaient été sauvagement assassinées dans la nuit du mardi à Antanimena, Commune de Manakambahiny- Ouest, dans le District d’Ambatondrazaka. Hier, l’affaire a connu un rebondissement. C’est que les membres du fokonolona ont appréhendé deux suspects, vers la fin de la matinée. De source officieuse, un problème de litige foncier serait le mobile de ce double meurtre barbare. Et que les deux inconnus récemment arrêtés seraient des proches même des victimes. Les riverains les ont remis entre les mains de la Gendarmerie, depuis.
Il y eut un partage de parcelles entre les membres de la famille héritière en cause. Et que la défunte directrice devrait avoir également sa part. En réalité, elle devait hériter sa parcelle de son défunt mari. Cependant, certains proches, après la mort de son mari, se seraient montrés défavorables à partager le terrain litigieux en question, avec la directrice de cette Epp. Et pourtant, le dossier sur ce litige foncier familial serait déjà en instance, pour ne pas dire en cours, au niveau du Tribunal de première instance d’Ambatondrazaka.
Pour obtenir le bien fondé sur l’information, une source auprès de la Brigade de gendarmerie d’Ambatondrazaka semble ne pas s’empresser à confirmer, ni infirmer. « Je ne peux pas vous dire encore qu’on arrive à ces arrestations. C’est parce que nous sommes encore sur le point de rechercher les personnes soupçonnées d’avoir perpétré ce crime »,  s’est contenté de dire cette source auprès de ladite Brigade de gendarmerie.
Retraçons brièvement les faits. Les corps des victimes avaient été retrouvés dans la cuisine. L’on parle d’un crime sadique et démentiel car le ou les auteurs de l’acte ont poignardé la maîtresse de maison dans la région du coeur, s’ils ne l’aient pas aussi éventrée tandis que sa fillette avait été égorgée.
Les assassins ont ensuite caché les cadavres sous des sacs de haricot. Les premiers éléments de l’enquête avancent que ces atrocités se seraient produites dans la nuit du mardi à mercredi dernier. Les enquêteurs tentent encore de déterminer le mobile. Ce n’était seulement que jeudi matin dernier que les collègues de la mère de famille ont fait la horrible découverte macabre, en allant la rechercher à son domicile. Les premiers sont allés informer les Forces de l’ordre sur le drame. Affaire à suivre.
F.R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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