Publié dans Société

Attaque à main armée au By-pass - Une affaire classée sans suite

Publié le jeudi, 09 février 2023

Vers fin janvier dernier, le domicile de la propriétaire d'une petite entreprise privée d'import-export avait été attaqué par six individus armés et non cagoulés. Non seulement, ces derniers ont brutalisé et blessé la directrice d'entreprise alors encore au lit, et non sans qu'ils n'aient attaché le gardien. Mais ils se sont enfuis également avec la somme de 50 millions d’ariary. Or depuis, on ne sait plus vraiment comment a abouti l'enquête menée par la Gendarmerie sur cette affaire. Les différentes sources auprès d'une brigade de l'Avaradrano en charge de l'enquête, semblent simplement se renvoyer la balle.

Car si l'une a argué que la clé du problème est entre les mains de son supérieur hiérarchique, la réponse de celui-ci est simplement négative. Il a avancé être permissionnaire et qu'il nous faudrait nous enquérir auprès de ses collègues de service. Quant à la section de recherches criminelles d'Ankadilalana, elle se bornait à dire que sa mission était de faire uniquement un constat sur les lieux.

Tout cela montre donc qu'il est impossible de savoir si les enquêteurs aient au moins tenu une piste. D'autant que l'une de ces sources de la Gendarmerie n'a pas caché, non sans ironie, que la version de l'agent de sécurité que les malfaiteurs ont ligoté durant l'assaut, est plutôt incohérente, pour ne pas dire ridicule.

Et surtout, aucun moyen également de savoir pourquoi l'assaut est survenu juste à un moment où les caméras de surveillance n'ont pas fonctionné. Tout cela reste une énigme à laquelle, ni les enquêteurs, ni le gardien, témoin principal, encore moins la victime n'étaient en mesure d'apporter un élément de réponse, du moins jusqu'à maintenant.

Et pourtant, notre interlocuteur de la Gendarmerie a bel et bien affirmé que l'enquête était sur la bonne voie.

 

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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