Publié dans Société

Environnement - Une journée sans téléphone manquée

Publié le lundi, 06 février 2023

Hier, c'était la célébration de la Journée mondiale sans téléphone mobile. Cela s'est passé presque inaperçu dans la Capitale. En effet, la majorité de la population utilisait encore son Smartphone. Il va sans dire que du coup, c'était un rendez-vous manqué pour les défenseurs de la pollution électronique.

Cette journée a été instaurée en 2015 depuis la vulgarisation du téléphone portable, mais les organisateurs n'ont sans doute pas anticipé l'emprise que cet appareil aura sur la société actuelle qui en est devenue presque dépendante. Auparavant, un téléphone servait uniquement à communiquer et à envoyer des mini-textes pour avoir des nouvelles venant des amis ou des proches. Mais de nos jours, ce petit appareil sert à beaucoup de choses.

Si cette journée sans téléphone a été mise en avant, c'est que de nombreux métaux lourds et des polluants organiques sont utilisés pour fabriquer un Smartphone. Ces substances entraînent une course folle à l'extraction, la dégradation de l'environnement et même des guerres. Les employés des usines de production sont exposés aux poisons au moment de la fabrication des téléphones portables.

Par ailleurs, le cycle de vie des smartphones n'est pas correctement maîtrisé et de nombreux composants polluants échappent au recyclage. Enfin, on ne connait pas encore l'incidence de la prolifération des ondes électromagnétiques venant des Smartphones sur la santé et le climat.

Du business au style « bling-bling »

Le modèle de notre société actuelle ne permet pas de vivre sans un téléphone au quotidien. A Madagascar par exemple, il est très utile dans le travail. Transferts d'argent, prise de rendez-vous et suivi des tâches, tout cela se fait grâce à la mobilité et la facilité d'utilisation d'un Smartphone. L'utilisation des ordinateurs portables est encore très limitée à un certain nombre de Malagasy.

« Une journée sans téléphone est impossible pour moi car tout mon business y est lié. Un laptop est très encombrant et requiert un certain confort d'utilisation alors qu'avec mon téléphone qui se tient aisément dans la poche, je peux effectuer quasiment les mêmes tâches. En outre, en matière de sécurité, c'est n'est pas aussi recommandé de trainer avec un ordinateur portable dans les rues de la capitale », a confié un passant, interrogé sur les différentes utilisations de son Smartphone.

Si le travail requiert l'utilisation du fameux Smartphone, du côté «  mode » et « étalage de richesse », le téléphone portable a aussi une grande importance, et pas seulement auprès des jeunes. Par ailleurs, les publications sur les réseaux sociaux et la mise en ligne de courts vidéos sont presque devenues une seconde vie pour certains. On parle même de « la maladie » de la nouvelle génération. 

Le Smartphone est un nouveau compagnon, un lieu de refuge et de réconfort, sauf quand il est en panne. Là, c'est un véritable drame. Ce petit appareil permet de construire une identité, fausse ou véritable, pour son utilisateur. 

 

Nikki Razaf

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff