Publié dans Société

Volosarika Ambanidia - Une dizaine d’habitations menacées par un bloc de pierre de 15 tonnes

Publié le mercredi, 18 janvier 2023


 Comme une épée de Damoclès. Une dizaine de maisons sont menacées par la chute d’un bloc de pierre de 15 tonnes à Volosarika Ambanidia. Du coup, la Préfecture de police d’Antananarivo ainsi que le chef de District ont sorti une note de service réclamant le départ immédiat d’une dizaine de familles qui résident dans ce Fokontany. Selon une explication émanant du Bureau national de gestion de risques et de catastrophes (BNGRC), ces habitations se situent en dessous de ce bloc de rocher qui risque de tomber sur eux à tout moment. Après une descente sur les lieux, le technicien du BNGRC a annoncé une nécessité de démolition de ce bloc de pierre, vu que la saison des pluies bat son plein. «  On ne devrait pas utiliser d’explosif afin d’éviter les vibrations de la roche ainsi que l’éclatement des pierres qui pourront engendrer un autre accident. Ainsi, des casseurs de pierres sont payés pour faire les travaux », soutient –t-on. Les travaux durent 10 jours. Après ce délai, les occupants des maisons pourraient y retourner.
Danger permanent
Actuellement, 10 000 personnes, habitant à Manjakamiadana, Ambohidempona et Faravohitra sont menacées par un risque d’éboulement de terrain et chute de rochers. Au mois de décembre dernier,  le BNGRC ainsi que les sapeurs-pompiers d’Antananarivo ont effectué une délimitation des zones à risques ainsi que la mise en place de 400 drapeaux rouges. Ils sont installés dans 15 Fokontany se trouvant dans la haute ville. Selon les experts, il existe de nombreux cas où la fragilité du terrain dans les endroits qualifiés de zones rouges peut provoquer l’effondrement du terrain, comme l’eau qui s’infiltre à travers les blocs de rochers sur la partie ouest de Manjakamiadana. Des grandes fissures sont apparues sur des roches et de grands blocs de pierre menacent de tomber. Outre la pression démographique exercée sur la colline, la précipitation ne fait qu’aggraver la situation. Les habitants qui vivent dans les zones rouges sont encouragés à quitter la zone jusqu’à ce qu’une solution permanente soit trouvée puisque l’effondrement peut se produire à tout moment.
 Anatra R.
 

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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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