Publié dans Société

Cuisson propre - Madagascar encore à la traîne

Publié le mercredi, 28 décembre 2022

L’utilisation de moyens de cuisson ne recourant pas l’énergie fossile et au charbon de bois est un des moyens pour protéger l’environnement et faire réduire considérablement la coupe des arbres. Cependant, Madagascar n’est pas parmi les bons élèves. En effet, selon les chiffres publiés par Sustainable Energy for All (SEforALL), un pour cent seulement des malgaches utilise la cuisson propre et ont recours à l’utilisation de matériaux de cuisson respectant l’environnement. 

Les charbons issus des recyclages, les réchauds améliorés ou « Fatana mitsitsy », le biogaz et autres procédés « verts » sont encore loin de faire l’unanimité dans les foyers. Le bois et le charbon de bois restent les principales sources d’énergie utilisées pour la cuisson. Il est à noter que  le volume de bois consommé à Madagascar est de 18 millions m3 en 2015, dont 10 millions pour le bois de chauffe et 8 millions m3 pour le charbon de bois d’après la WWF.

Afin d’améliorer cette situation, Madagascar a reçu un appui financier du Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID). À hauteur de 36,5 millions de dollars, l’aide est composée de prêts et de subventions  et servira notamment à accélérer l'accès des ménages malgaches aux énergies de cuisson propre en vulgarisant les techniques déjà mis à l’épreuve, mais aussi celles qui sont en voie de développement. Ce financement permettra à 200 000 ménages malgaches de cuisiner proprement et contribuera à replanter 1 500 hectares de forêts.

Un changement des habitudes pour cuire les aliments est un défi majeur. C’est dans la sensibilisation et l’explication des enjeux du changement climatique et ses dangers sur la subsistance même de la population qu’il faut accélérer en plus des matériels.  Les équipes doivent d’abord descendre sur le terrain et démontrer l’efficacité des techniques de cuisson propre aux habitants avec la participation active des ONG œuvrant dans la lutte contre la destruction de l’environnement. Cela devra aussi être accompagné d’un suivi et de mesures d’accompagnement jusqu’à ce que la population assimile cette nouvelle manière de cuisson.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Eclipsée !
    Par les temps qui courent, la ferveur du « 13 mai 1972 » s’éteint. Cinquante-deux ans après, la mémoire d’un peuple s’évanouit ! Il ne reste qu’un vague souvenir dans l’esprit des aînés encore vivants à ce jour, des témoins oculaires qui ont vécu en chair et en os l’historique et douloureux évènement. En effet, le temps passe, il ne reste plus grand-chose ! Eclipsée par les mille et une difficultés que chacun doit affronter quotidiennement, la bataille de la campagne électorale troublant, la mémoire des chaudes journées sur la Place du Treize mai disparait au fil des ans. Aucun programme de cérémonie officielle du cinquante-deuxième anniversaire du 13 mai n’a été prévu dans la journée d’hier. On craint toujours de la réminiscence du concept que « Treize mai » véhiculait. Les dirigeants en place se méfiaient d’un « come back » imprévisible sur cette Place maudite pour les uns…

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