Publié dans Société

Covid-19 - Le retour des masques de protection

Publié le mardi, 15 novembre 2022

Avec la hausse du nombre de personnes atteintes de la Covid-19 dans la Capitale, une résurgence de la pandémie est à craindre. Ainsi, dans le milieu scolaire, certains établissements recommandent aux parents d’élèves de faire porter à leurs enfants un masque de protection. En effet, les responsables d’un l’établissement du côté d’Itaosy, après la publication de la dernière statistique dimanche dernier par le ministère de la Santé publique, avec au total 59 nouveaux cas à Analamanga, ont choisi la prudence.

« Certes, le nombre de personnes présentant la Covid-19 n’a pas encore atteint une centaine, mais il faut rester prudent car ce virus se propage très vite. Et en un rien de temps, il peut toucher de nombreuses personnes. Nous avons réinstauré le port obligatoire du masque afin que les enfants soient protégés car la santé est très importante. En outre, si cette maladie gagne de nouveau du terrain, le retour des mesures de restriction prises durant les heures sombres de la pandémie serait cette fois-ci fatale pour nous », explique la directrice de l’école.

Si le port du masque a été un peu relâché dans les écoles, il faut noter qu’au collège Saint- Michel, celui-ci reste obligatoire dans l’enceinte de l’établissement malgré la décision du Conseil des ministres en août dernier. Du côté des écoles publiques, c’est encore aux parents et aux élèves de décider s’ils ont envie de porter ou non cet accessoire de protection. « Nous ne sommes pas encore au stade des obligations. On attend l’évolution de la situation en suivant de près les chiffres annoncés par le ministère », selon le proviseur d’un lycée public.

Concernant les églises, jusqu’ici la restriction du nombre de personnes n’est pas encore appliquée. « Pour le moment, les fidèles ne sont pas obligés de mettre un masque. Cependant, le nombre de ceux qui en portent a nettement augmenté ces deux dernières semaines. Peut-être que c’est de nouveau la crainte de la Covid-19 ou simplement à cause de l’air malsain de la ville », confirma un clergé auprès d’une paroisse sise à Antananarivo. 

Depuis le mois d’octobre, les maladies pulmonaires, surtout chez les enfants, ont aussi connu une hausse au niveau des centres de santé. Coronavirus ou simple maladie, les médecins n’osent pas se prononcer directement. 

« Il faut rester prudent dans nos diagnostics et de ne pas dire n’importe quoi afin d’éviter la panique générale qui est encore plus destructrice que la maladie elle-même. Actuellement, ceux qui viennent pour faire un test Covid sont encore peu nombreux. Les patients nous consultent principalement en raison des douleurs au niveau des poumons, des difficultés à respirer ou une forte fièvre », d’après les témoignages d’un responsable au niveau d’un CSB II.

 

Nikki Razaf

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée
  • Actu-brèves
  • ACTU-BREVES
  • Matchs éliminatoires-Coupe du monde - Les Barea vont jouer au Maroc ou à l'île Maurice
  • Actu-brèves
  • Corruption - Romy Voos et Philippe Tabuteau condamnés par la Justice britannique
Pub droite 1

Editorial

  • Nettoyage général
    Enfin ! La JIRAMA fait sa toilette. Il a fallu qu’un Vazaha, Israélien, prenne les commandes de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité pour que les choses commencent à bouger. Depuis que Ron Weiss tient en main les rênes de la direction générale de la Compagnie, on parle de nettoyage. Eclaboussée par des récurrents délits de détournements ou de malversations financières, la JIRAMA s’embourbe dans la mare des vicissitudes de l’homme. Dettes colossales, machines défaillantes, coupures inarrétables, etc. Les responsables actuels sont déterminés à remettre la pendule à l’heure.Trente-six responsables de la JIRAMA ont été convoqués ce lundi d’avant devant le Pôle anti-corruption (PAC) aux 67 Ha, dans le cadre d’une enquête sur des primes exorbitantes révélées en avril 2021. Une affaire qui avait fait l’effet d’un coup de tonnerre suite à une liste de hauts responsables de la Compagnie bénéficiaires de primes apparemment jugées scandaleuses qui avait fuité sur…

A bout portant

AutoDiff