Publié dans Société

Infrastructure routière - La voie rapide de l’ouest se dessine

Publié le jeudi, 06 octobre 2022

En bonne voie. Le processus entrant dans la réalisation de la route reliant la ville d’Antananarivo à la nouvelle ville de Tanà-Masoandro Imerintsiatosika (VROT) sort de terre. Validé en Conseil des ministres avant-hier, le lancement de la procédure de passation de marché public pour les travaux de construction est désormais effectif. Pour l’instant, le contractant n’est pas encore connu du grand public.

Mais en tout cas, 80 % du financement de la construction de l’ensemble des ouvrages seront assurés par l’entreprise adjudicataire et 20 % seront garantis par l’Etat malagasy dans un arrangement contractuel à travers le concept « Enginering - Procurement - Construction and Financing contract » ou Conception-construction-financement pour ledit projet afin de mettre à profit l’expertise du secteur privé, d’après la publication officielle en Conseil des ministres. 

Pour rappel, la construction de cette route Imerintsiatosika - Stade Maki fait partie d’un large projet de l’Etat malagasy comprenant notamment la construction d’une autoroute reliant Antananarivo et Toamasina. Ainsi, cette voie rapide de l’ouest constituera la réponse privilégiée à la problématique d’assurer la fonctionnalité du transit, la desserte et la liaison entre les deux pôles économiques Antananarivo et Tanà-Masoandro Imerintsiatosika. Il s’agit d’une voie rapide à 4 voies de circulation comportant des voies parallèles destinées à un train urbain et des pistes cyclables. 

Le projeCette voie rapide, d’une longueur de 25 km environ, consiste au prolongement de la route au niveau de la gare routière Maki, à proximité de la station Total. Le tracé traverse la RN 58b (Route digue) enjambe la rivière Ikopa par un pont en béton précontraint avant de continuer dans la plaine, jusqu’à Imerintsiatosika en passant par les Communes rurales de Fiadanana, Ambohidrapeto, Fenoarivo, Alakamisy-Fenoarivo et Ambatomirahavavy. Il y aura deux grands ponts à construire. Le premier, d’une longueur de 160 m environ, sera situé sur la rivière Ikopa. Et le second pont, de la même longueur, concernera la rivière Sisaony. Le projet comporte des ouvrages majeurs tels que des échangeurs, des dalots de grande dimension ainsi que des ponts pour le franchissement des canaux d’irrigation et pour des passages supérieurs.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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