Publié dans Société

Accidents à Amboanjobe - Un ministre devient ambulancier

Publié le dimanche, 11 septembre 2022


Cauchemar sur la RN7 au niveau d’Amboanjobe sise à une trentaine de kilomètres au Sud de la Capitale, samedi dernier. En effet, cette localité a été le théâtre d’une série d’accidents  de la circulation ayant coûté la vie à une victime. Par le hasard des circonstances, ces drames routiers, au moins deux, étaient survenus juste au passage du véhicule du ministre de la Sécurité publique actuel à ces endroits. Du coup, le ministre qui n’était pas resté de marbre, s’était  volontairement porté au secours de toutes ces victimes, au nombre de trois, en les transportant d’urgence à bord de sa propre voiture vers l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona à Ampefiloha.
A commencer justement par l’accident survenu vers 17h samedi dernier et qui a touché ces deux policiers qui ont voyagé à bord d’un taxi-brousse. Ces derniers ont occupé des places sises à l’avant du véhicule, qui a fait une embardée, pour un motif non encore élucidé. Les deux membres des Forces seraient donc les passagers, les seuls à être blessés au cours de cet accident. Ils allaient effectuer une mission à Belo-sur-Tsiribihina lorsque le destin en a décidé autrement. Mais souvent, un accident peut en cacher un autre. Alors que la voiture du ministre de la Sécurité publique a foncé vers la Capitale, un autre accident l’attendait cette fois ci du côté de Bongatsara. Là aussi, et pour une raison indéterminée, un scootériste s’était brutalement dévié de sa route et a ensuite buté violemment contre une borne kilométrique sise sur le côté de la chaussée. Il fut sérieusement touché au niveau du crâne, qui présentait une plaie béante. Du coup, le ministre a également pris la victime à bord de sa voiture. Direction : HJRA Ampefiloha.
Malheureusement pour ce scootériste d’une trentaine d’années et habitant à Ankasina, il aurait succombé des suites de ses graves blessures et au cours de son évacuation à l’hôpital. Puisqu’il y avait urgence, il a fallu pour le ministre, qui n’est pas à sa première action volontaire et citoyenne de ce genre pour secourir des victimes d’accidents et autres agressions, solliciter l’aide de nombreux policiers et autres agents de la circulation pour justement libérer la voie, notamment du côté d’Anosy, faits que certains ont interprété autrement.
Actuellement, l’état des deux policiers victimes n’est plus à craindre même s’ils sont encore sous soins dans ce centre hospitalier universitaire d’Ampefiloha.
Franck R.

 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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