Publié dans Société

Covid-19 - Les tests PCR et TDR réservés aux cas suspects !

Publié le vendredi, 12 août 2022

Le Conseil des ministres du mercredi dernier a approuvé la suppression des prélèvements des tests antigéniques obligatoires à l'arrivée dans tous les aéroports de Madagascar, ainsi que les tests PCR au départ pour tous les passagers à destination de la Grande île. Cette décision fait suite à la baisse constante des porteurs du virus à Madagascar. La surveillance épidémiologique est toujours priorisée. 

Maintenant que la Covid-19 est plus ou moins maîtrisée à Madagascar, rares sont les personnes qui demandent à passer des analyses en laboratoire. Toutefois, les tests PCR ou encore TDR restent accessibles à tout public. Pour les personnes développant des symptômes du coronavirus, elles peuvent rejoindre le Village Voara Andohatapenaka pour faire des prélèvements. Etant donné que le nombre des individus qui présentent des signes de la Covid-19 diminue progressivement, la durée maximale de traitement et d'obtention des résultats est de 48 heures.  Au niveau des grands hôpitaux également, des kits de prélèvement y sont disponibles et accessibles aux patients. Les malades peuvent y effectuer soit un test PCR, soit un TDR suivant les recommandations des médecins. 

Particulièrement pour les cas asymptomatiques ou encore les simples citoyens qui ont besoin d'un résultat de test négatif pour compléter des documents et/ou dossier, ils doivent se rendre auprès de l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) et au Laboratoire d'analyses médicales malagasy (LA2M). Les analyses PCR y sont par contre payants. « Il faut savoir que les analyses dispensées auprès des établissements privés sont des tests TDR et non PCR, contrairement aux publicités véhiculées. Certes, ils effectuent des prélèvements mais le document attestant les résultats va par la suite préciser qu'il s'agissait d'un TDR », a mis en garde un responsable auprès du ministère de la Santé publique.  

Notons que les statistiques obtenues au cours de la semaine du 9 au 15 juillet dernier ont indiqué 189 nouvelles contaminations. La semaine suivante, elles ont été au nombre de 127. Mieux encore, du 23 au 29 juillet dernier, les autorités sanitaires malagasy n'ont identifié que 75 individus ayant contracté le coronavirus. Et du 30 juillet au 5 août, 66 cas positifs ont été recenssés. Particulièrement, du 6 au 9 août dernier, seules 11 personnes ont été testées positives à la Covid-19.  

Rappelons également que le bilan partagé dimanche dernier a fait état de 66.557 patients infectés par le coronavirus depuis que cette épidémie est entrée à Madagascar en mars 2022. 64.909 malades ont réussi à remplir les critères de guérison établis par l'Organisation mondiale de la santé. Malheureusement, 1.409 individus contaminés et ayant été victimes de complication respiratoire ont succombé, soit un taux de mortalité de 2,12 %. 

K.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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