Publié dans Société

Itaosy - Une jeune étudiante portée disparue

Publié le mercredi, 09 mars 2022


Elle s’appelle Nasoavina Sahara Raherimanana, et elle a 22 ans. Cette jeune stagiaire de l’Isparamed de la Cité Itaosy n’a plus donné signe de vie depuis lundi dernier. A la date indiquée, elle était censée partir faire son stage à l’Amit Ivato, tôt le matin. Et qu’à son retour à Itaosy, en début d’après-midi, elle devrait retourner immédiatement à l’Isparamed pour assister à son cours. Avant de quitter son foyer au lot IAH 67 bis Avaratsena Itaosy, lundi dernier, elle dit à sa mère comme quoi elle ne veut pas prendre son petit déjeuner sous prétexte qu’elle allait être en retard, et qu’elle mangera à son retour, vers midi. Face à la disparition de la jeune femme, ses proches s’inquiètent donc vivement. “Il n’était pas dans ses habitudes de ne pas rentrer. Et même si elle a eu une quelconque mésaventure, comme celle de perdre son téléphone, elle ne manque jamais de nous appeler immédiatement. Mais cette fois-ci, même son téléphone reste désespérément muet avec la messagerie uniquement”, explique le frère de Nasoavina.
Pour en avoir le cœur net, la famille a alors décidé de faire le tour des commissariats, des bureaux de la Gendarmerie et même les hôpitaux, mais en vain. Les proches qui habitent la Capitale et Ambatondrazaka ont été en même temps avisés. Mais aucun d’eux n’a eu des nouvelles de la jeune femme. Nul ne savait ce qui s’est passé au juste lundi dernier. Et les indices ne suffisent pas. Sauf que vendredi dernier, la jeune stagiaire déclare devant sa mère qu’elle devra soigner ses habits, pour ce stage à Ivato. Selon notre interlocuteur, Nasoavina a bien des amis mais on ignore si elle avait ou non un petit ami. “A ma connaissance, je n’ai jamais vu ma sœur se faire accompagner par un jeune homme, du moins à la maison”, confie le frère.
A la lumière de cette situation, tout un mystère plane encore donc sur l’affaire. D’autant plus que les renseignements sur la vie privée de la concernée sont rares pour ne pas dire trop insuffisants pour qu’on ait au moins la moindre idée de ce qui aurait motivé sa subite disparition.
Hier, en nous informant du côté de la brigade criminelle, cette dernière affirme n’avoir pas été encore informée, ou du moins reçu une quelconque plainte autour de la disparition de la jeune stagiaire. Et pourtant, son frère affirme que l’affaire devra être entre les mains de la Police, depuis.
Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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