Publié dans Société

Détérioration du parc de Tsimbazaza - Un éminent chercheur dénonce…

Publié le jeudi, 18 novembre 2021

Un fait. La situation au sein du Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) se détériore d’année en année, si l’on tient compte de la dégradation des infrastructures et du piteux état de certains animaux. Bon nombre de visiteurs confirment ce fait, tandis que les responsables du parc se disculpent. Pour sa part, le Professeur Jonah Ratsimbazafy, éminent chercheur et primatologue, dénonce les magouilles et les injustices dans le traitement des animaux au sein du PBZT.

« Choqué, un diplomate libyen avait les larmes aux yeux en constatant de visu les conditions de vie des dromadaires au parc. Il a même souhaité que ces animaux soient renvoyés chez eux en Libye », se souvient ce scientifique de renom international. Actuellement, il ne reste plus qu’un dromadaire auprès du parc de Tsimbazaza. Les 4 autres sont morts un à un, selon les informations recueillies. « Les employés oublient parfois de donner à manger aux animaux. Le « Sifaka » était même mort à cause de cela. Quant à la grande cage, un don japonais destiné aux « Sifaka », elle abrite actuellement le « Varijatsy » mais se trouve dans un état broussailleux. En 2009, un « aye aye » a été volé suite à la brisure de sa cage, mais aucune suite de cette affaire n’a été donnée. D’un autre côté, les noms des animaux affichés dans certaines cages sont erronés », dénonce ce primatologue, dans une récente publication sur son compte Facebook.

Concernant les financements, divers cas de détournement se passent au sein du PBZT. « Il fut un temps où les partenaires étrangers ont suspendu tout financement ou subvention à l’endroit du parc, à cause d’un détournement perpétré par le directeur de l’époque. Ce dernier a utilisé les fonds destinés pour la construction d’une clôture pour bâtir sa maison », affirme notre source. « Henry Doorly a alloué une somme conséquente pour la construction d’un bâtiment destiné aux visites des lémuriens nocturnes. Cette infrastructure n’était fonctionnelle qu’une année, avant sa fermeture jusqu’à maintenant. Certains en profitent pour y faire leurs besoins », ajoute- t-il. Quant aux droits exorbitants des visites nocturnes, la gestion financière reste floue et sans transparence faute de factures. D’ailleurs, les employés du parc se dénoncent fréquemment auprès du BIANCO, à en croire le Pr Ratsimbazafy. Ce scientifique pointe du doigt la politisation de la direction du PBZT, parmi les causes de ce désordre…

La Rédaction

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Editorial

  • Nettoyage général
    Enfin ! La JIRAMA fait sa toilette. Il a fallu qu’un Vazaha, Israélien, prenne les commandes de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité pour que les choses commencent à bouger. Depuis que Ron Weiss tient en main les rênes de la direction générale de la Compagnie, on parle de nettoyage. Eclaboussée par des récurrents délits de détournements ou de malversations financières, la JIRAMA s’embourbe dans la mare des vicissitudes de l’homme. Dettes colossales, machines défaillantes, coupures inarrétables, etc. Les responsables actuels sont déterminés à remettre la pendule à l’heure.Trente-six responsables de la JIRAMA ont été convoqués ce lundi d’avant devant le Pôle anti-corruption (PAC) aux 67 Ha, dans le cadre d’une enquête sur des primes exorbitantes révélées en avril 2021. Une affaire qui avait fait l’effet d’un coup de tonnerre suite à une liste de hauts responsables de la Compagnie bénéficiaires de primes apparemment jugées scandaleuses qui avait fuité sur…

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