Publié dans Société

Malnutrition infantile - Plusieurs facteurs sous-jacents dans le Vakinankaratra

Publié le mercredi, 13 octobre 2021

La pauvreté seule n’engendre pas la malnutrition. Dans le Vakinankaratra, l’une des Régions le plus productives en matière agricole, le taux de malnutrition infantile reste élevé. Nombreux facteurs expliquent cette hausse dans ladite Région. Le manque d’hygiène et d’assainissement se conjuguent avec l’impossibilité d’accès à la nourriture et le manque de communication, de sensibilisation pour influencer les comportements en matière de nutrition et santé à la population locale.

Pour la lutte contre la malnutrition, plusieurs associations et ONG tant multipartites que sectoriels œuvrent conjointement afin de parvenir à une meilleure nutrition. Dans la Région de Vakinankaratra, la plupart des foyers produisent pour leur subsistance en vendant les produits de qualité en se nourrissant de restes. De même dans la pisciculture, qui est un produit de luxe, car au lieu de 4 kilos par personne par an, une personne se nourrit seulement d’un kilo par an malgré l’abondance d’eaux.

L’Etat malagasy loue une infime partie de son budget dans la lutte contre la malnutrition qui est pourtant une question de vie. C’est là que les parlementaires devront intervenir pour plaidoyer l’augmentation de budget de l’Etat dans ce domaine. Les 13 et 14 octobre, l’Institut Electoral pour une Démocratie durable en Afrique (EISA) organise deux journées portes ouvertes à Antsirabe. L’objectif est d’améliorer le dialogue social entre les Organisations de la société civile et les députés sur la nutrition et les systèmes alimentaires.

Suivi alimentaire des élèves

Pour compenser le retard, le Programme alimentaire mondial et le ministère de l’Education nationale œuvrent pour le suivi alimentaire des élèves. Dans la Circonscription scolaire (CISCO) de Betafo, enregistrant 250 écoles primaires publiques, seules 3 EPP dans le ZAP d’Andranomafana disposent de cantines. « 60 à 70% des élèves sont sous alimentés avant d’aller à l’école. Cette situation favorise le taux d’absentéisme à l’école qui atteint jusqu’à 20 à 30%, notamment durant la période d’été car les enfants travaillent dans les champs afin d’aider leurs parents. Cela prouve le fait que la malnutrition impacte sur l’éducation et notamment sur l’avenir du pays », explique Randrianajoanina Soloniaina, chef de ladite CISCO.

Les cantines scolaires dans les 3 EPP citées plus haut sont opérationnelles grâce au projet Darwing, visant l’amélioration de l’agriculture traditionnelle et les ressources financières des femmes. Dès le bas âge, les enfants sont initiés aux jardins scolaires qui permettent de les nourrir dans la cantine scolaire.

E.F.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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