Publié dans Société

Faux et usage de faux - L’un des deux suspects sous contrôle judiciaire, LP pour l’autre

Publié le mardi, 12 octobre 2021


Hier, les deux hommes de 25 et de 30 ans impliqués dans une affaire de faux et usage de faux dans le domaine de la santé publique, ont été déférés au Parquet. En début de soirée, le verdict tombait : l’un d’eux a obtenu une liberté provisoire tandis que le second reste sous contrôle judiciaire, du moins jusqu’à nouvel ordre. Ils avaient été arrêtés par les fins limiers du Service central des affaires réservées (SCAR) à Ambohibao, le 8 octobre dernier.
Les plaignants dans l’affaire sont la pharmacie d’Ambohibao et les sociétés Grace et Akoor . Ces dernières avaient été arnaquées à hauteur de 10 millions d’ariary, le fait des deux suspects en cause, l’un étant pharmacien stagiaire. Le mode opératoire de ces derniers a consisté à revendre à bon marché les médicaments qu’ils ont réussi à voler auprès de ces entreprises.
Tout a démarré par la plainte des plaignants déposée auprès du SCAR comme quoi les suspects auraient utilisé des fausses cartes de santé ou autres cartes assurances, également fausses au nom desdites entreprises pour obtenir des médicaments ou autres produits similaires.
Les suspects ont parfaitement joué le jeu. Ils prétendaient être membres d’une société bénéficiaire de ce privilège ou de ce traitement de faveur auprès de leurs fournisseurs, entre autres la pharmacie évoquée ou encore Grace, enfin Akoor. Car en temps normal, il faudrait simplement aux premiers des cartes assurances pour qu’ils puissent accéder à ce genre de service. Et c’est là qu’ils ont montré leurs vrais visages, ceux de malins : ils recouraient à des fausses cartes assurances, avec de fausses ordonnances, enfin de faux cachets médicaux. Effectivement, ils étaient en possession de quatre fausses cartes, de deux faux cachets, d’un ordinateur de marque Bell, enfin d’une clé USB pour leur méfait. Et, après vérification, les entreprises cibles réalisent que tous les documents utilisés par les deux individus en cause étaient loin d’être les plus authentiques. D’où leur décision de passer à l’offensive et poursuivre les deux larrons.
Franck R.


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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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