Publié dans Société

Centre IVOTORO - Environ 7 appels sur 10 concernent le foncier

Publié le mardi, 28 septembre 2021


Achat de terrain, héritage domanial à départager impliquant une mutation par décès, litige foncier, etc. Ce sont les sujets les plus abordés au bout du fil pour le Centre d'informations administratives et d'orientations ou IVOTORO (« Ivon’ny Torohay ») situé à Nanisana, depuis son opérationnalisation en novembre 2019. Selon Harimé Sylvia Randrianarivo, directrice du centre, environ 70 % des appels reçus au sein de ses bureaux évoquent le domaine foncier. Toutefois, le manque de collaboration avec le ministère de l'Aménagement du territoire ainsi que celui de la Justice désavantage le système d’information et de conseil. « Nous manquons considérablement de données par rapport à ce sujet, surtout quand il s’agit d’un conflit. On a tendance actuellement à considérer le centre "Ivon’ny Torohay" comme une boîte de doléances », a-t-elle évoqué. 
En outre, les informations concernant l’attestation d’artiste, le passeport, la certification des diplômes du baccalauréat, la délivrance des attestations de BEPC/classe de seconde et l’autorisation d’ouverture d’hôtel et restaurant, intéressent également les concitoyens. A cela s’ajoutent la création d’entreprise, la délivrance d’autorisation d’enseigner. « Au cours des deux premiers mois après l’ouverture du centre IVOTORO, nous avons recensé près de 200 appels par jour. Cette affluence a progressivement diminué jusqu’à atteindre en moyenne 30 appels au quotidien. Nous remarquons par contre une hausse des demandes d’information après chaque événement majeur dans le pays, par exemple un examen officiel », a souligné Harimé Sylvia Randrianarivo.
A moins d’un an de son opérationnalisation, ledit Centre d’informations administratives et d’orientations recense près de 39 800 appels reçus. 45 % de ces appels proviennent de la Région d’Analamanga. Hier, afin de marquer la Journée internationale de l’accès universel à l’information (IDUAI), ayant pour thème « Le droit de savoir - Construire en mieux avec le droit d’accès à l’information », le ministère de la Communication et de la Culture y a organisé une journée portes ouvertes. « Nous allons renforcer les actions de sensibilisation et de partage d’informations auprès des citoyens. Nous appelons ainsi les entités concernées à collaborer, notamment pour mettre à jour leurs informations. Il faut savoir qu’une personne bien informée peut mettre fin à la corruption », a souligné Lalatiana Andriatongarivo, n°1 du ministère de la Communication et de la Culture.
Il faut souligner que le centre IVOTORO, en tant que service de conseil et d’orientation, fournit aux usagers les informations nécessaires concernant leurs demandes de procédure administrative via la ligne 640. A travers ce service, il contribue ainsi à une administration de proximité, transparente, accessible et efficace, tout en œuvrant concrètement pour la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, ainsi que la mise en place d’une communication au service du développement pour les citoyens. Non seulement, « Ivon’ny Torohay » est un centre d’appel, mais il œuvre également à contrôler et suivre les doléances reçues de la part des usagers auprès services proposés par chaque institution et les différents ministères.
K.R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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