Publié dans Société

Violent choc à Analakely - Une femme enceinte dans un état critique

Publié le vendredi, 29 mai 2020

A la fois écœurant et révoltant ! C’est ce qu’on a pu qualifier de la réaction unanime des observateurs de la place à propos de cet accident survenu vers les premières heures du matin, en plein centre d’Analakely hier. Sur le bitume, une femme gisait au milieu de la chaussée. Près de sa tête s’épanchait du sang, témoignant ainsi de la violence du choc après qu’une moto l’a fauchée. Le comble, c’est que la piétonne est enceinte de quelques mois.

 

D’ailleurs, la malheureuse, qui n’avait personne pour l’accompagner, a momentanément perdu connaissance. Et qu’il a  alors fallu la transporter d’urgence à l’HJRA où elle a été immédiatement admise en réanimation. Lorsque nous nous sommes enquis de son état, une source hospitalière s’est contentée d’annoncer qu’il serait  assez critique, et qu’elle ne pouvait encore se prononcer sur l’affaire, l’urgence de la prise en main, devant être la priorité. Ce qui fait qu’elle serait toujours dans un service d’urgence de cet hôpital.

Mais que s’était-il passé au juste ? Certains ont avancé qu’en raison de la vitesse avec laquelle il était lancé, le motocycliste n’aurait pas pu voir la femme et anticiper le heurt lorsque celle-ci s’est engagée au milieu de la voie pour la  traverser. Il n’existe qu’une certitude : elle a été   attrapée par cette  moto à un moment où elle l’a attendue le moins. Sans doute, aurait-elle également hésité à couper la voie ? Nul ne le sait vraiment.

Tard jusque vers le début de la soirée, hier, la brigade des accidents de la police (Tsaralalàna) a affirmé n’avoir toujours reçu aucune plainte, ni de la part de la victime, encore moins de ses proches. Et que ce service de police n’a été toujours pas saisi de ce dossier. Cela sous-entendrait-il que le motocycliste en cause, est en liberté, du moins en attendant que la famille de la victime ne porte plainte contre lui ? Affaire à suivre.

Franck R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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