Publié dans Société

« Tosika Fameno » - Le 5ème Arrondissement enregistre 15 000 plaintes

Publié le vendredi, 15 mai 2020

Des malentendus concernant la distribution du « Tosika fameno ». Dans le 5ème Arrondissement de la Capitale, 15 000 plaintes ont déjà été reçues à Amboditsiry depuis le début de la distribution de l’aide financière de 100 000 ariary. Chaque jour, 4 000 à 5 000 personnes se rassemblent sur les lieux. Une situation qui engendre du désordre et constitue bien évidement un grand danger pour la population à cause d’une éventuelle propagation des cas contacts de Covid-19. Afin de limiter un grand rassemblement, le nombre de personnes qui peuvent y déposer leur plainte est limité à 50 par Fokontany par jour.

Des tickets sont ainsi à récupérer au niveau des 27 Fokontany composant le 5ème Arrondissement, outre le formulaire de réclamation. La plainte est recevable pour toute personne recensée par le Fonds d’intervention pour le développement (FID), mais qui n’a pas encore bénéficié la somme de 100 000 ariary. Outre le formulaire, les concernés devront apporter une photocopie de la CIN et le carnet de Fokontany. D’après Lalatiana Ravololomanana, conseillère municipale, la réclamation ne nécessite aucun frais. 

Pour pouvoir obtenir le « Tosika fameno », les bénéficiaires sont identifiés suite aux analyses de vulnérabilité basées sur le recensement des ménages dont les revenus sont interrompus à cause du confinement. Sur ce, des enquêtes devraient avoir lieu. Cependant, dans la majorité des cas, aucune enquête n’a été faite au niveau des Fokontany pour déterminer les bénéficiaires. Certains affirment que les membres du « Komity loharano » sont la source de problème dans la distribution du « Tosika fameno » et du « Vatsy tsinjo » au niveau de  Fokontany de la Capitale. Selon eux, ces membres dudit comité dictent leur loi, engendrant ainsi de la discorde entre les riverains.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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