Publié dans Société

Covid-19 - Un bébé de 9 mois testé positif

Publié le mercredi, 06 mai 2020


L’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a identifié un bébé de 9 mois atteint du coronavirus au cours de ses analyses effectuées entre lundi et mardi dernier, selon la déclaration d’hier de la porte-parole du Centre de commandement opérationnel Covid-19, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle. Il s’agit du plus jeune des personnes contaminées au coronavirus à Madagascar, a-t-elle confirmé. « Cet enfant infecté ne présente aucun symptôme du Covid-19. Cependant, les médecins suivent de près son état de santé afin qu’il remplisse vite les critères de guérison », souligne la porte-parole.
Selon le docteur Raymond Rakotoarimanana, directeur de la Santé Publique dans la Région d’Atsinanana, cet enfant a été contaminépar sa mère.  « Après avoir contracté le Covid-19, sa maman a  été admise à l’hôpital samedi dernier. Des prélèvements ont été ainsi effectués à tous ses contacts directs,  en commençant par son enfant de 9 mois et son mari dont les résultats se sont avérés positifs. Ces deux individus contaminés l’ont ainsi rejointe à l’hôpital pour suivre un traitement le lendemain même de son entrée. La contamination entre la mère et son enfant  aurait été provoquée par des contacts rapprochés et prolongés dont l’allaitement », avance ce médecin, joint au téléphone. D’après ses explications, après investigation, actuellement, il existe une trentaine de personnes ayant été également en contact avec ces personnes testées positives et qui vont passer un test PCR. « D’autant plus que ces individus ont passé par différents endroits avant de connaître les résultats d’analyse. Au cours de leurs déplacements, les risques de contamination ne sont pas moindres. Il pourrait y avoir beaucoup de porteurs du virus sans que ces derniers le sachent », précise-t-il. 
Ces résultats d’analyse en laboratoire démontrent que personne n’est épargné du coronavirus. Les enfants autant que les adultes peuvent être infectés par le Covid-19 même si certains d’entre eux peuvent être porteurs du virus sans développer aucun symptôme. « Seul une ou deux personnes doivent s’occuper des enfants tout en adoptant des précautions afin d’éviter toute contamination par contact direct. Dans le cas contraire, compte tenu des bénéfices de l’allaitement et du rôle très faible du lait humain dans la transmission des virus respiratoires, une mère infectée peut continuer à allaiter. Cependant, il est strictement nécessaire de porter un masque au cours de l’allaitement, de se laver les mains avant et après la tétée ainsi que lors de la préparation des aliments. Le nettoyage et la désinfection des surfaces qui pourraient être contaminées demeurent aussi primordiaux. Il faut également éviter d’embrasser nos enfants », conseille le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle.
K.R.


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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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