Publié dans Société

Accident mortel à Tsarasaotra Ivato - Le conducteur en cause placé en garde à vue

Publié le jeudi, 16 avril 2020

Pour la énième fois, la portion de la voie rapide à Tsarasaotra Ivato, a été le théâtre d’un accident mortel vers le milieu de la matinée, hier. Un véhicule tout-terrain Toyota V8 immatriculé 28…TBM, roulant à vive allure et conduit par un homme de 30 ans, a percuté un vélo. Résultat, le cycliste, un jeune homme de 17 ans fut tué sur le coup. Mais  au lieu de s’immobiliser sur- le- champ, le 4x4 a continué sa route sur la même allure pour prendre la direction de Morarano Ivato. Alors que les témoins à la scène ont cru à un délit de fuite de sa part, le chauffeur en cause s’est pourtant rendu à la Gendarmerie d’Ivato. C’est là que les éléments de la brigade des accidents de la Police à Tsaralalàna étaient venus l’y récupérer et l’embarquer au commissariat central où le trentenaire a été placé en garde à vue. 

« Le conducteur a expliqué son geste de ne pas s’arrêter après le constat de l’accident de peur d’essuyer la colère des riverains », devait expliquer plus tard la Police sur son cas.

Mais revenons aux faits. En réalité, le tout-terrain de luxe, avec l’allure où il fut lancé, aurait accroché accidentellement le vélo. Ce qui a naturellement provoqué la chute du cycliste. Des témoins joints par la Police, ont affirmé que sa chute fut assez violente au point de causer sa mort presque sur le coup. Preuve que le choc fut sans appel, cette hémorragie grave sur la victime. Certains ont avancé que le choc fut tel que même   le pare-brise du véhicule  a volé en éclats. 

Le 4x4 a transporté d’autres personnes, outre bien sûr le chauffeur. D’après la Police, ces dernières ont été relâchées à l’issue de l’enquête d’usage, étant donné aussi que la responsabilité directe de l’accident incomberait plutôt au conducteur. Aussitôt après le constat d’usage, le corps de la victime avait été transporté à la morgue de l’hôpital militaire ou HOMI de Soavinandriana. Ses proches auraient été avisés sur le drame, depuis. Ce tronçon de Tsarasaotra a été, à plusieurs reprises, le théâtre d’accidents de la circulation les uns aussi sanglants que les autres au cours de ces deux derniers mois. C’est là qu’un taxi Super 5 et un minibus s’étaient brutalement télescopés, faisant deux morts et un blessé grave, le 16 mars dernier. C’est encore là qu’un minibus Mercedes Sprinter de transport et un 4x4 Nissan AX, étaient entrés violemment en collision, causant ainsi la mort d’une personne vers fin mars dernier, et l’on ne compte plus les motocyclistes ou autres charretiers qui y ont déjà perdu la vie au cours d’un de ces drames, prouvant ainsi que circuler sur cette récente voie, mérite désormais une grande prudence et le respect du code la route.

Franck R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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