Publié dans Politique

Emergence de Madagascar - Les Barea montrent la voie aux réticents

Publié le lundi, 01 juillet 2019

« Rattraper le retard de développement accumulé en 59 ans ». C'est l'objectif principal de l'Initiative pour l'Emergence de Madagascar (IEM) matraqué par le Président Andry Rajoelina durant la campagne présidentielle. Depuis son accession au pouvoir, il court partout aux quatre coins de l'île et du monde entier afin de mettre sur les rails la machine de l'IEM pour que Madagascar rayonne dans tous les domaines tant sur le plan continental que mondial. Un concept reçu cinq sur cinq par les sportifs à l'image des Barea de Madagascar.

 

En obtenant la qualification à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2019, ils ont réussi là où leurs précédents tentaient en vain d'obtenir depuis le début des années 60. L'entrée de la sélection malagasy dans le cercle très fermé des « CANistes » a fait tourner très brièvement la tête des observateurs vers Madagascar. Les médias internationaux ne réservent au début de la CAN que quelques lignes pour les Barea de Madagascar. Mais au fur et à mesure que la compétition avance, beaucoup commencent à s'intéresser à l'équipe malagasy, le petit poucet de l'épreuve tout comme la Mauritanie, le Burundi et les autres formations qui sont en lice pour la première fois de leur histoire à la CAN. Après le match nul contre la Guinée, les Barea ont été regardés d'un autre œil. Et d'après les journalistes malagasy sur place, leurs confrères étrangers courent depuis derrière les informations sur les Barea. A l'issue de la victoire contre le Burundi, la tension de curiosité des observateurs a connu une augmentation considérable et le succès retentissant face au Nigéria l'a fait passer au summum. La raison c'est que Madagascar est entré dans l'histoire de la CAN en étant la seconde Nation, en  première participation à la phase finale, à n'avoir perdu aucun de ses matchs de groupe. Un record réalisé  par le Ghana…en 1962. Le retard footballistique de Madagascar en 59 ans est ainsi rattrapé par les Barea en peu de temps.

 Cette prouesse n'est pas pourtant réalisée par miracle mais grâce à la cohésion, la solidarité, la vision du leader et évidemment au soutien indéfectible de la population et des dirigeants du pays. En débloquant une somme faramineuse pour une nation en voie de développement, l'Etat malagasy a démontré sa  confiance en ses footballeurs. Au-delà des frais de préparation englobés par les aides de la CAF et de la FIFA, le régime a payé de sa caisse, jusqu'à l'heure actuelle, 2 milliards d'Ar pour les amoureux de football local, répartis à l'achat de la retransmission des 52 matchs de la CAN sur la télévision nationale et au séjour des Barea en Egypte. Décrié par les détracteurs du régime, ce geste s'avère payant comme l'atteste cette qualification au second tour de la phase finale.

Les Barea ont montré la voie aux réticents que faire front commun autour d'une cause commune demeure la base du développement.

La Rédaction

Fil infos

  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
  • ACTU-BREVES
  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

A bout portant

AutoDiff