Publié dans Politique

Retransmission en direct - Quand la TVM déçoit !

Publié le mercredi, 26 juin 2019

 Récemment, le ministère de la Communication et de la Culture a instauré des rénovations à la « Televiziona Malagasy » TVM, depuis les moyens techniques jusqu'aux ressources humaines, en passant par l'habillage des studios. Et pourtant, l'image de la chaîne nationale est de nouveau remise en question lors de la fête de l'Indépendance, notamment durant les retransmissions en direct. « Je n'ai jamais suivi une retransmission en direct aussi ridicule que celle du défilé militaire au stade de Mahamasina. Les commentateurs parlent pour ne rien dire.

De plus, ils semblent incultes, ignorant des informations de base, et « racistes », en évoquant la couleur de peau des photographes rwandais qui assurent la couverture de l'évènement. C'est vraiment honteux… », souligne  Nasolo R., père de famille qui travaille dans le domaine de la communication. Comme lui, bon nombre de ceux ayant suivi la retransmission en direct de la cérémonie à Mahamasina ont émis des feedbacks négatifs, non seulement à l'endroit des commentateurs mais aussi côté technique. « La qualité de l'image laisse à désirer, outre les bugs et l'écran blanc. De plus, les commentaires en coulisses ont été entendus par les téléspectateurs », se désole Faratiana A., mère de famille résident en centre-ville. Le désagrément a commencé depuis la retransmission en direct du feu d'artifice. En effet, les commentateurs ont annoncé le bouquet final, mais en vain. Ils auraient dû s'informer au lieu d'induire en erreur les téléspectateurs. Bref, les commentaires fusaient de toutes parts, non seulement devant la télé mais aussi sur les réseaux sociaux, que de critiques.

« Lors des grands évènements de ce genre, des consultants devraient être embauchés pour mettre en lumière les informations nécessaires, même si les journalistes et commentateurs disposent des connaissances y afférentes. Commenter un tel évènement d'envergure nécessite une grande préparation. Les responsables auraient dû y penser et choisir les bonnes personnes pour la couvrir. Il en est de même pour ceux désignés, qui devraient se mettre à la hauteur des attentes des téléspectateurs », émet un consultant en communication. Quoi qu'il en soit, des mesures devraient être prises pour éviter qu'une telle situation se reproduise.

Dans un communiqué de presse diffusé hier dans la fin de soirée, le ministère de la Communication et de la Culture, réagissant aux « différentes critiques concernant la retransmission en direct du défilé sur la chaîne nationale », a tenu à présenter « ses excuses auprès des téléspectateurs pour ces différents problèmes et désagréments tant au niveau technique qu'au niveau des commentaires ».

Le département ministériel dirigé par Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo dit « condamner fermement tout propos raciste émis en direct par un journaliste commentateur et ne peut en aucun cas le cautionner ».

Des mesures nécessaires telles que les sanctions disciplinaires à l'encontre de l'auteure de ces propos à caractères raciste, ont été prises, annonce le MCC qui précise que « d'autres mesures seront également prises par rapport aux désagréments au niveau technique ».  

La Rédaction

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Editorial

  • Eclipsée !
    Par les temps qui courent, la ferveur du « 13 mai 1972 » s’éteint. Cinquante-deux ans après, la mémoire d’un peuple s’évanouit ! Il ne reste qu’un vague souvenir dans l’esprit des aînés encore vivants à ce jour, des témoins oculaires qui ont vécu en chair et en os l’historique et douloureux évènement. En effet, le temps passe, il ne reste plus grand-chose ! Eclipsée par les mille et une difficultés que chacun doit affronter quotidiennement, la bataille de la campagne électorale troublant, la mémoire des chaudes journées sur la Place du Treize mai disparait au fil des ans. Aucun programme de cérémonie officielle du cinquante-deuxième anniversaire du 13 mai n’a été prévu dans la journée d’hier. On craint toujours de la réminiscence du concept que « Treize mai » véhiculait. Les dirigeants en place se méfiaient d’un « come back » imprévisible sur cette Place maudite pour les uns…

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