Publié dans Politique

Critiques contre Stéphanie Delmotte - Les détracteurs d’Andry Rajoelina se trompent de combat

Publié le mercredi, 23 janvier 2019

Est-ce un crime d’avoir un nom qui ne sonne pas malgache ? Depuis sa nomination, en tant que directeur de cabinet du Président de la République malgache, Stéphanie Delmotte est la cible d’attaques à la limite de la xénophobie. Les attaques sont surtout vues sur les réseaux sociaux. Qu’elles soient relatives à son orientation politique, ses propositions concrètes et sa capacité à aider le Chef de l’Etat, soit. Mais qu’elles aient pour seul ressort le racisme et la xénophobie est indigne. Au fond, on reproche à Stéphanie Delmotte de porter un nom pas malgache et d’avoir un teint plus clair. Est-ce un crime ? A cause de son nom et de sa couleur de peau, Stéphanie Delmotte, dont la nomination au poste de Directeur de cabinet du Chef de l’Etat a été annoncée en début de semaine, est vue par certains comme un maillon de l’éternelle Françafrique. Faut-il pourtant rappeler que cette dame est une Malgache à part entière, issue d’une famille malgache tout ce qu’il y a de plus ordinaire.Force est en tout cas de constater que par manque d’idées ou de véritables propositions pertinentes, une partie de l’opinion malgache brille par des réflexes de racisme malsain.


Après les attaques sur le véhicule qui a transporté le nouveau Président de la République Andry Rajoelina lors de son investiture samedi dernier, les attaques à l’encontre de la nouvelle Directrice de cabinet du Président de la République relèvent une fois de plus d’une faiblesse intellectuelle. Cela prouve, s’il le fallait encore, que certains semblent évoluer dans un terrible vide idéologique. Ces gens ne proposent aucun projet alternatif et s’en tiennent à de stériles invectives. Ils se complaisent dans un minimalisme renversant, ponctué par des salves de propos inacceptables sur l’identité des nouveaux dirigeants, la couleur de peau ou le nombre d’années passées  à l’étranger. Il est immoral de faire subir aux Malgaches ce niveau de débat. Si Stéphanie Delmotte fait aujourd’hui partie du cercle proche du Chef de l’Etat, c’est grâce aux alliances qu’elle a nouées, aux idées qu’elle a lancées mais aussi grâce à ses compétences et son cursus. Malgré une multitude de candidats en lice, sa candidature est sortie du lot car jugée sérieuse et crédible. Les détracteurs du Chef de l’Etat semblent se tromper de combat. S’ils persistent dans cette voie de ne débattre que de l’identité des collaborateurs de l’homme fort d’Iavoloha, elle ne récoltera que défaite et déshonneur.
L.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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