Publié dans Politique

Campagne électorale - Démission de Lalatiana Rakotondrazafy

Publié le jeudi, 07 septembre 2023


Après Andry Rajoelina, Lalatiana Rakotondrazafy. Alors que le premier va quitter la Présidence de la République de Madagascar en fin de semaine, en vertu des textes en vigueur, car il est candidat pour briguer un second mandat, la ministre de la Communication et de la Communication et non moins porte-parole du Gouvernement va aussi démissionner. Avec comme objectif,  la campagne électorale pour la présidentielle.
« Nous mettrons toutes nos forces dans la bataille, pour le soutenir, et nous nous sommes confiants quant à sa réélection pour un second mandat. Nous, au sein du Freedom, allons démissionner avant la campagne électorale, pour respecter la législation en vigueur », a en effet annoncé Lalatiana Rakotondrazafy, hier durant un meeting de son parti politique Freedom au PK0 à Antanimena, au lendemain de l’annonce par le Président Andry Rajoelina de sa candidature à un second mandat.
La ministre fait sans doute référence à l’article 39 de la Constitution qui dispose que « l’Etat garantit la neutralité politique de l’administration, des forces armées, de la justice, de l’enseignement et de l’éducation », la loi organique sur le régime général des élections et des référendums et son décret d’application qui précise que les ministres ne peuvent pas participer aux campagnes électorales. Elle fait sans doute aussi référence à un avis de la HCC sur la participation des ministres à la campagne électorale, lors de la précédente élection présidentielle. Ambohidahy avait souligné que « les ministres, membres du Gouvernement, ne peuvent pas participer à la campagne électorale ». Des textes qui visent à éviter toute utilisation des moyens de l’Etat dans la campagne électorale.
En tout cas, la démission de la ministre et de son équipe ne devrait ainsi pas intervenir dans les jours à venir. Elle devrait avoir lieu quelques jours avant le 10 octobre 2023, date à laquelle la campagne électorale pour le premier tour sera ouverte selon le calendrier de la présidentielle. Une campagne qui prendra fin le 08 novembre 2023, la veille du premier tour de l’élection présidentielle. Pour rappel, Lalatiana Rakotondrazafy est la seule ministre ayant été présente et n’ayant jamais changé de départements ministériels, durant tous les Gouvernements de l’actuel mandat de Rajoelina.
Durant ce meeting, le Freedom a réitéré son soutien indéfectible au Chef de l’Etat et la volonté du parti de faire campagne pour lui. L’initiatrice du Tagnamaro reprend des termes du Président Rajoelina pour affirmer que le pays ne peut plus se permettre de faire marche arrière. De nombreuses étapes ont été franchies en 4 ans et 8 mois, réitère aussi la présidente du Freedom, grâce à l’apaisement et la stabilité politique. Il serait dommageable de tout remettre à zéro. Tout n’a cependant pas été rose durant ce premier mandat, consent à affirmer le numéro Un du Freedom qui consent toutefois à affirmer que des défaillances ont été constatées durant ce premier mandat.
La rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée
  • Actu-brèves
  • ACTU-BREVES
  • Matchs éliminatoires-Coupe du monde - Les Barea vont jouer au Maroc ou à l'île Maurice
  • Actu-brèves
  • Corruption - Romy Voos et Philippe Tabuteau condamnés par la Justice britannique
Pub droite 1

Editorial

  • Nettoyage général
    Enfin ! La JIRAMA fait sa toilette. Il a fallu qu’un Vazaha, Israélien, prenne les commandes de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité pour que les choses commencent à bouger. Depuis que Ron Weiss tient en main les rênes de la direction générale de la Compagnie, on parle de nettoyage. Eclaboussée par des récurrents délits de détournements ou de malversations financières, la JIRAMA s’embourbe dans la mare des vicissitudes de l’homme. Dettes colossales, machines défaillantes, coupures inarrétables, etc. Les responsables actuels sont déterminés à remettre la pendule à l’heure.Trente-six responsables de la JIRAMA ont été convoqués ce lundi d’avant devant le Pôle anti-corruption (PAC) aux 67 Ha, dans le cadre d’une enquête sur des primes exorbitantes révélées en avril 2021. Une affaire qui avait fait l’effet d’un coup de tonnerre suite à une liste de hauts responsables de la Compagnie bénéficiaires de primes apparemment jugées scandaleuses qui avait fuité sur…

A bout portant

AutoDiff