Publié dans Politique

Bousculade à Mahamasina - Les caméras de surveillance font avancer l'enquête

Publié le lundi, 28 août 2023

L'EmmoFar en charge de l'enquête à propos du drame lié à la bousculade meurtrière, lors de la cérémonie d'ouverture officielle des Jeux des îles vendredi dernier, ne s’est toujours pas exprimé sur l'évolution de l'enquête actuellement en cours. Mais il existe toutefois un espoir pour essayer de comprendre ce qui aurait pu provoquer cette tragédie. En attendant toute conclusion des enquêteurs de la Police et de la Gendarmerie, ces dernières pourront exploiter un outil précieux que la technologie leur permet de travailler en toute confiance. En effet, le périmètre du point où la tragédie s'est produite se trouve dans le champ des caméras de surveillance installées tout autour. C'est le cas d'un établissement hôtelier du coin, outre ses propres systèmes de vidéosurveillance, qui avait un client ayant également filmé la scène de loin. 

Ces équipements sophistiqués, dont ces caméras, ont pu alors parfaitement filmer tout ce qui s'est passé, du moins pour tenter de voir, mais surtout aussi de comprendre, comment, par où a débuté le premier mouvement de foule, et qui sont les personnes soupçonnées d'avoir provoqué ou d'être à l'origine de cette énorme bousculade qui s'est transformée rapidement en une marée humaine difficilement contrôlable, et qui s'engouffra dans le stade comme par une formidable poussée.

Quant à l'existence de groupes d'individus ayant incité le public qui attendait sagement devant cette entrée de tous les drames, côté sud du stade Barea, les affirmations sont abondantes et elles attendent la confirmation des enquêteurs de l'EmmoFar. « Une dizaine de minutes avant que l'effusion de sang ne se produise, j'ai vu des personnes, un petit groupe, aller d'un point à l'autre, disant à ceux qui attendaient sagement dans les files, que la voie était libre dans l'autre côté du stade. Cela a pour effet de susciter une réaction, sinon mobiliser, provoquer un mouvement de masse inattendu chez ceux qui faisaient la queue devant cet unique accès problématique. D'autant plus qu'à cause de son impatience grandissante, tout ce public, sage jusque-là, s'est soudainement ébranlé pour se ruer voire converger vers l'unique portail qui a finalement cédé », confie une jeune maman, témoin de l'horrible scène.

L'autre constat, pour ne pas dire l'autre détail qui intriguait, c'est qu'il y avait très peu d'éléments de service d'ordre juste au moment où cette véritable marée humaine a commencé à s'engouffrer à l'entrée, avec l'effroyable résultat que l'on sait.

De toute façon, le commandant de la CIRGN Analamanga a déjà souligné que les investigations des enquêteurs pourront prendre du temps ou non avant que ces derniers puissent se prononcer sur l'affaire.Et ce, de déterminer la cause, les responsabilités du drame, enfin de confirmer qu'il s'agit vraiment d'une déstabilisation ou non.

Par ailleurs, quelques victimes sont toujours actuellement hospitalisées, et elles seraient sous contrôle médical intense au service de la réanimation chirurgicale de l'hôpital d'Ampefiloha.

 

Franck R.

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Editorial

  • Nettoyage général
    Enfin ! La JIRAMA fait sa toilette. Il a fallu qu’un Vazaha, Israélien, prenne les commandes de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité pour que les choses commencent à bouger. Depuis que Ron Weiss tient en main les rênes de la direction générale de la Compagnie, on parle de nettoyage. Eclaboussée par des récurrents délits de détournements ou de malversations financières, la JIRAMA s’embourbe dans la mare des vicissitudes de l’homme. Dettes colossales, machines défaillantes, coupures inarrétables, etc. Les responsables actuels sont déterminés à remettre la pendule à l’heure.Trente-six responsables de la JIRAMA ont été convoqués ce lundi d’avant devant le Pôle anti-corruption (PAC) aux 67 Ha, dans le cadre d’une enquête sur des primes exorbitantes révélées en avril 2021. Une affaire qui avait fait l’effet d’un coup de tonnerre suite à une liste de hauts responsables de la Compagnie bénéficiaires de primes apparemment jugées scandaleuses qui avait fuité sur…

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