Publié dans Politique

Chef de famille lynché à mort - Un pratiquant d'arts martiaux et ses amis pointés du doigt

Publié le mercredi, 03 mai 2023

L'affaire remonte à dimanche dernier vers 20 h à Amparibe. Sur les lieux, un chef de famille domicilié à Ambanin'Ampamarinana, a été lynché par un groupe d'individus qui lui ont appliqué la vindicte populaire. Le concerné est soupçonné du vol d'un portable appartenant à la victime qui serait un adepte d’arts martiaux, en compagnie de ses camarades. Et pourtant, une source a affirmé qu'on n'a pas trouvé ce téléphone sur le suspect qui a agonisé. Gravement blessé, le père de famille tabassé a été laissé pour mort, selon une source d'information.

Mais ce n'était pas tout car les présumés pratiquants d'arts martiaux en cause, après qu'ils ont attaqué le chef de famille en lui assenant des coups à l'aide d'objets hétéroclites dont des débris de pierre ou de briques, l'auraient ensuite placé de force dans un véhicule Mercedes-Benz Sprinter, selon toujours l'information. Direction : Manjakandriana où le pratiquant de sport de combat, principal suspect dans l'affaire, ainsi que ses acolytes seraient domiciliés.

Ce n'était que le lundi suivant, vers 1h du matin, que les proches du chef de famille, victime du lynchage barbare, ont été informés sur le fait ou plutôt ont su que la victime se trouvait à Manjakandriana. Cette  famille a craint le pire et s'est demandé ce qu’on avait  fait de son proche dans cette ville sise à une quarantaine de kilomètres de la Capitale.

Sept heures plus tard, les membres proches ont de nouveau encaissé le coup, cette fois le plus dur. La Police les a informés sur la triste nouvelle du décès du chef de famille. 

Certes, la Gendarmerie aurait pu ouvrir une enquête, son poste basé à Manjakandriana ayant un officier de police judiciaire. Mais puisqu'il s'agit d'un crime de sang, il a alors fallu saisir la brigade criminelle.

C'est le maire de Manjakandriana qui a informé le commissariat de cette localité. Mais à son tour, le commissaire a saisi la brigade criminelle.

De toute façon, et comme dans pareille situation, les enquêteurs n'attendent pas qu'il y a forcément une plainte pour agir au plus vite. A propos, une autre source encore a déclaré que la famille du défunt n'auraient pas encore songé à porter plainte, la première étant encore trop occupée par les formalités diverses dont l'inhumation prévue en fin de semaine. Le défunt chef de famille sera inhumé, vendredi prochain. Affaire à suivre.

 

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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