Publié dans Politique

Série de viols sur enfants - Décès d’une fillette et d’un petit garçon

Publié le lundi, 03 avril 2023


Jamais on n’a entendu de pareilles et si choquantes affaires en ce qui concerne le crime pédophile le week-end dernier. Et pure coïncidence ou non, les tristes faits que nous allons rapporter par la suite se sont tous déroulés à Antsirabe et ses environs, à un intervalle de deux jours seulement. Deux enfants dont une fillette de 8 ans et un garçon de 6 ans ont alors payé de leur vie à cause d’individus pervers et sadiques qui les ont violés. A commencer justement par le cas le plus récent, celui de ce gamin.
Comme tous les enfants de son âge, le petit F. a joué tranquillement dans la cour de sa maison, dimanche dernier. Mais contrairement à ses habitudes, le gamin a subitement disparu. Affolés, ses parents ont alors informé les Forces de l’ordre qui démarrèrent une enquête.Toute la nuit suivante, leurs recherches pour tenter de retrouver la victime étaient vaines. Pourtant, coup de poker vers 3h du matin, hier. Le corps sans vie du petit a été retrouvé près du mur d’enceinte de sa propre maison. Ce fut un oncle de celui-ci qui a fait cette découverte macabre, selon une source. Et comble de la mauvaise surprise, la victime est dénudée. 
Plus tard, le médecin légiste a diagnostiqué une agression sexuelle qui a été fatale pour la victime. Pour le moment, aucun suspect n’a pu être identifié et tout le mystère plane encore sur cette sale affaire. Sans doute, cet oncle pourra -t-il apporter quelques éléments de réponse à toutes les questions qui brûlent les lèvres, côté opinion ? Affaire à suivre.
Parallèlement à cet horrible drame, un autre, bien plus révoltant aussi s’est produit vendredi dernier, cette fois-ci à Ambohitsara, Commune de Soavina, District de Betafo où une fillette de 8 ans est retrouvée morte. Les faits. Ce vendredi matin là, la fillette a accompagné sa mère pour effectuer des travaux de champ. A un moment donné, sa mère l’a envoyée au village pour donner à manger aux animaux d’élevage. Or depuis, la petite n’a plus donné signe de vie. Ce n’était seulement que le samedi matin suivant qu’on l’a retrouvée. Malheureusement, elle était déjà morte. Pire, la malheureuse est couverte de blessures et elle a subi un viol. La Gendarmerie a ouvert une enquête.
Le 1er avril dernier, les villageois ont identifié le suspect, un jeune homme de 17 ans. Il s’est ensuivi alors une chasse à l’homme au cours de laquelle les gens ont fini par attraper le fugitif. Le maire a informé la Gendarmerie pour emmener l’adolescent qui a reconnu les faits dans le bureau de cette Force.
Mal lui en a pris, le Fokonolona, très remonté contre le suspect, l’a alors lapidé. La cible fut alors mortellement touchée. Ce jeune homme a plutôt de lourds antécédents. Il a été déjà incriminé du meurtre de son père géniteur. L’enquête sur ces deux tristes affaires est en cours.
Franck R.

 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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