Publié dans Politique

Meurtre d’une sage-femme - Son ex-compagnon avoue le crime

Publié le jeudi, 23 février 2023


Les faits sont survenus dans la nuit du mardi dernier, chez une petite famille de Port-Bergé. La mère de famille, répondant au nom d’Arison Namie, alias Minah, a été assassinée de façon barbare chez elle, et de surcroît le jour de son anniversaire. De son vivant, cette dernière était sage-femme, qui jouissait d’une notoriété publique dans sa ville. Le présumé tueur, qui n’est autre que son ancien compagnon, l’a poignardée impitoyablement à la suite d’une brouille. Ce dernier, qui est un gigolo sans emploi, et qui vivait aux crochets de la défunte mère d’un enfant, encore en bas-âge, est le principal suspect dans cette affaire.  « Il a avoué sinon reconnu avoir mis fin aux jours de sa compagne,  sous le coup de la colère et d’une impulsivité lorsque la femme lui a révélé sa volonté de vouloir rompre avec lui », commente une source, affirmation confirmée par la Gendarmerie.
Et pourtant, personne, du moins les voisins de la victime, n’aurait rien entendu de suspect chez cette dernière, la nuit du drame. « Le couple vivait déjà en séparation. Mais l’homme était retourné chez sa compagne la nuit du mardi où celle-ci lui disait sa volonté de rompre leur relation, C’était dans ces circonstances que le suspect a accompli le meurtre, précisément vers 1h du matin, c’est-à-dire le mercredi suivant », confie une source au niveau de la Gendarmerie à Port-Bergé. Ce n’était qu’à 7h30 du matin, le mercredi, que tout Port-Bergé a pu finalement apprendre qu’un drame venait de se passer chez cette professionnelle de la santé publique. « C’est la fillette de la victime qui a rameuté le personnel de l’hôpital en disant que sa maman est morte », renchérit notre source de la Gendarmerie.
« Après son crime, l’homme a quitté la maison en prenant soin de verrouiller la porte, abandonnant ainsi la petite fille avec le cadavre de sa mère, la nuit durant », précise cette information. Et comme si de rien n’était, l’homme a passé la nuit chez un ami à lui.
Le lendemain, il était retourné chez sa compagne où il a feint d’être surpris par l’assassinat de celle-ci, et pendant que la fillette était allée donner l’alerte à l’hôpital. Sur le coup, le suspect, en piètre comédien feignait de verser des larmes de crocodile au point de tomber malade et on l’a transporté à l’hôpital, sous sérum, car il faisait semblant d’être dans le coma. Pendant que les médecins l’ont examiné, la Police a interrogé discrètement l’enfant sur ce qui était arrivé. Celle-ci a tout raconté aux Forces de l’ordre. De son côté le « Jombilo » en cause a fini par cracher le morceau, avouant son crime, sous le coup de la colère. Il fut arrêté sur- le- champ. « Il raconte avoir tué sa compagne en lui donnant un coup de machette dans l’arrière du crâne mais aussi en lui poignardant », continue notre interlocuteur.  
Pour brosser un tableau de la personne de la victime, elle a travaillé dans le cadre du projet Access Usaid. Ceux qui la connaissent se souviennent d’une femme d’une simplicité de caractère, donc ouverte. Ce qui lui a valu la sympathie des habitants de Port-Bergé. A l’issue de son déferrement, son ex-compagnon fut placé sous mandat de dépôt sur ordre du procureur, attendant d’être prochainement jugé. Enfin, la famille de la victime a transporté sa dépouille à Bealanana, sa terre natale où l’enterrement a eu lieu.
Franck R.
 
 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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