Publié dans Politique

Mort suspecte du coordinateur national du VMF - Un règlement de compte, selon le président du parti

Publié le mercredi, 15 février 2023

 Après que Mamy Ravatomanga eut porté plainte contre Harry Laurent Rahajason, alias Rolly Mercia, accusé de faux témoignage, Alors que les plaies ne sont pas encore cicatrisées à la suite de l’assassinat d’Allan (10 ans), le fils de la présidente d’une association de jeunes patriotes proche du pouvoir en place, voilà qu’un autre drame défraie aussi la chronique, cette fois-ci à Ambohipo. Lalao Rabezanahary (59 ans), coordinateur national du parti politique VMF, également favorable au dirigeant actuel, a été retrouvé mort à son domicile sis dans le quartier susmentionné. Bien que certains qualifient encore ce drame d’une mort suspecte, le président national du VMF, Falison Jocelyn Rantenaina, est sorti de ses gonds. Hier, il n'a pas hésité à parler d'un règlement de compte, et de la manière la plus barbare.

Car à un constat sur l'état de la victime, cette dernière aurait été ébouillantée, avec des brûlures à plusieurs degrés. Et ces plaies ont été observées notamment sur son dos. « Cette situation est inadmissible dans la mesure où un drame similaire a touché la présidente de VMF, la dame ayant alors perdu son fils », déclare notre interlocuteur. Pour la petite précision, les assassins auraient voulu vraiment s'en prendre à la mère de famille, prénommée Prisca. Mais puisque la dame n'était pas à l'endroit la nuit fatale, les tueurs qui auraient bénéficié d'une complicité de la femme de ménage, selon des sources, se sont rabattus sur le petit garçon.

Pour revenir sur les faits, les proches de feu Lalao Rabezanahary, qui vivait seul à Ambohipo, semblent afficher plus de prudence. "Il m'est difficile de confirmer un règlement de compte. Mon doute semble se renforcer qu'on n'ait trouvé aucune trace de plaie occasionnée par un coup de couteau sur le malheureux. En revanche, on aurait dit qu'on l'ait scalpé. Par ailleurs, son appartement avait été mis sens dessus dessous. Il appartient aux enquêteurs de confirmer ou non une vengeance meurtrière", dixit Dr Lazasoa Rabezanahary, et non moins frère du disparu.

En retraçant brièvement les faits, ce sont des voisins de Lalao Rabezanahary qui se sont alarmés au constat d'un fait qui leur parait inhabituel et étrange. "Ces personnes nous ont informés qu'il se passait une situation anormale chez mon frère. La radio a fonctionné, le volume poussé à fond, empêchant les gens de dormir, et cela a commencé depuis samedi soir dernier jusqu'à ce que nous nous rendons récemment sur place. De plus, les charbons de bois ont été éparpillés un peu partout dans sa maison", confie le docteur.

Lorsque sous les yeux de ses enfants, qui ont débarqué chez la victime, les policiers venus pour le constat ont évacué Lalao R. à l'hôpital, ce dernier était déjà trop épuisé. « J'ai déjà compris qu'il est perdu. 15 minutes à peine après que le médecin l'a examiné, ma crainte s'est confirmée ». Mon frère a rendu son dernier souffle.

De la suite de l'affaire, on ne devra l'apprendre qu'une fois l'enterrement terminé. A propos, le chef de famille sera inhumé à Fandriana, sa ville natale. L'enquête suit son cours.

 

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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