Publié dans Politique

Trafic à l'île Maurice - Un Malgache écope de 11 ans de prison pour 356 grammes d'héroïne

Publié le lundi, 06 février 2023

Lourde peine. Un ressortissant malgache s'est vu infliger une peine de 11 ans de prison pour importation d'héroïne à l'île Maurice. L'information a été  rapportée par la presse de l'île voisine hier. L'homme a été interpellé par les membres de l'Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) affectés à l'Aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam le 19 décembre 2017, lors d'un contrôle. Deux colis contenant des sachets en plastique remplis d'héroïne avaient été saisis sur l'individu.

Des marchandises d'une valeur estimée à plus de RS 5 millions soit un peu plus de 100 000 euros. Selon la presse mauricienne, il aurait « pleinement collaboré avec la police » et aurait dit « avoir obtenu cette drogue d'un ami à Madagascar, qui a encouru toutes les dépenses pour importer de l'héroïne à Maurice, y compris pour ses frais de séjour dans le pays ». Le ressortissant malgache a plaidé coupable d'avoir importé 356 grammes d'héroïne sur l'île sœur. Lors du procès, il est ressorti que le colis a été dissimulé de façon professionnelle dans la valise du suspect. Ce qui aurait laissé penser qu'il s'agissait de l'œuvre d'une « ramification du réseau entre Maurice et Madagascar ». Un réseau que les observateurs supputent être énorme. Chaque année ou presque des ressortissants malgaches débarquent à l'aéroport de Maurice et se font interpeler en possession de drogue.

 

 Le modus operandi du réseau de trafiquants est le même. Une « mule » malgache s'envole pour Maurice comme touriste et les trafiquants paient les billets d'avion et leur séjour, mais les maintiennent sous étroite surveillance. Les cartels leur font croire que trafiquer de la drogue vers Maurice  est très facile et que les mesures de sécurité sont assez inefficaces. Ce qui est tout le contraire. Arrivées à Maurice, ces personnes sont le plus souvent arrêtées pour tentative d'importation de drogue. Une dizaine de cas a été recensée ces dernières années. La lourdeur des peines dont écopent les auteurs lorsqu'ils se livrent au trafic de drogue entre leur pays et Maurice semble être méconnue par ces mules malgaches. S'ils savaient le risque qu'ils encourent, cela devrait en effet dissuader celles et ceux qui seraient encore tentés de transporter des marchandises et des bagages au contenu inconnu vers l'île sœur. Les coupables écopent d'une dizaine voire une trentaine d'années de prison.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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