Publié dans Politique

Vakinankaratra - Le voyage en immersion pour relancer le tourisme

Publié le mardi, 31 janvier 2023

Voyager à la rencontre des paysans et s’immerger dans leur quotidien à la campagne, tel est l’offre que l'Office régional du tourisme et la Direction interrégionale du tourisme souhaitent valoriser en tant que produit phare de la Région de Vakinankaratra en collaboration avec les spécialistes du secteur du tourisme rural. En effet, cette Région compte actuellement plus d’une dizaine de gîtes opérationnels et professionnels dans le domaine d’accueil par les villageois avec plus de 20 ans d’expérience.

Sans parler des sites touristiques variés dont les stations thermales, le lac volcanique, le Palais de la reine et le tourisme rural villageois. « L’industrie du tourisme est un secteur créant beaucoup d’emplois : une personne sur dix occupe même un poste lié au tourisme. Elle peut également jouer un rôle important dans l’édification d’une culture de paix entre les pays », expliquent les représentants des acteurs touristiques de la Région. De ce fait, des opérateurs touristiques de la Région du Vakinankaratra se sont engagés dans une démarche de développement d'un tourisme responsable c’est à dire à la fois durable et solidaire. Ces critères porteront sur plusieurs axes dont le respect de la dignité humaine, le respect de l'environnement, l'intégration dans le développement économique et social local, la promotion de la qualité dans les prestations proposées ainsi que la participation aux actions collectives pour promouvoir l'image de la destination. Cette notion, a priori subjective, fait l'objet d'une réflexion collective sur l'élaboration de critères concrets permettant de définir ce que peut vouloir dire "Tourisme responsable dans le contexte spécifique du Vakinankaratra. 

Inclusive et participative

Ainsi, grâce à ce concept, pour une fois, le voyageur devient un acteur et ne se contente plus d’observer les monuments historiques, de flâner sur des plages de rêve ou de parcourir la jungle au cours de randonnées. Il participe à des activités solidaires destinées à l’enrichir mentalement qui le poussent à se dépasser. D’ailleurs, le voyage au plus près de l’autre permet de mieux appréhender le fonctionnement des modes de vie. Les discussions sur le pays permettent de se faire une opinion plus élaborée que ce que le web propose. Le tourisme immersif permet de faire des rencontres, de voyager à son propre rythme, de prendre les chemins de traverse et se départir de sa zone de confort. Les expériences ont plus de valeur que les objets de souvenir rapportés. Qui plus est, les tendances de voyage qui se profilent sur la toile pour les années qui viennent bannissent les touristes non respectueux des traditions locales. Le voyageur du futur est plus disposé à s’orienter vers des destinations alternatives, à pratiquer le slow travel, chercher des vacances intergénérationnelles pour créer du lien et des séjours proches de la nature avec une vision écoresponsable. Depuis le milieu des années 2000, de nombreux services sont apparus sur le web pour favoriser le tourisme immersif. 

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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