Publié dans Politique

Triple noyade à Toamasina - Deux vacanciers de Tanà périssent en mer

Publié le dimanche, 29 janvier 2023

Vers 14h30 hier, la ville de Toamasina a été marquée par une noyade qui a endeuillé une famille de vacanciers provenant de la Capitale. Il s’agit du père de famille, la cinquantaine ainsi que son fils de 14 ans. Une autre personne qui était en leur compagnie au cours de cette baignade fatale a survécu et serait encore sous contrôle médical à l’hôpital de Toamasina. Ce drame déchirant est survenu sur la plage du dépôt d’Analakininina.

Ce sont les sapeurs-pompiers qui ont retrouvé et repêché les corps des malheureux à la suite de leur submersion. Les victimes, comme nous l’avons précisé, sont de passage dans la capitale betsimisaraka, précisément à Anjoma, pour passer leurs vacances. Mais elles ont été domiciliées à Antananarivo.  Depuis, les corps des victimes sont en attente d’être récupérés par leurs proches. Une enquête est ouverte. 

D’après notre correspondant sur place, les malheureux n’auraient dû être pas suffisamment informés sur la dangerosité d’une baignade dans ce secteur de la zone littorale de Toamasina. Tous les ans, des vacanciers y sont engloutis par la mer. Car d’après toujours notre source, trois endroits de cette côte à Toamasina sont fortement déconseillés pour une baignade dont : celui bien sûr du dépôt d’Analakininina, celui de Cité canada, enfin celui du lycée Rabemananjara. « Les experts y décèlent des puissants courants sous-marins, donc une source de danger fréquemment mortel pour les imprudents. A Toamasina, les vacanciers ne doivent se baigner uniquement que dans le secteur de la principale avenue », a fait indiquer cette source. 

Un habitant de la ville portuaire de l’Est déplore que beaucoup de vacanciers minimisent parfois aux avertissements que les résidents de Toamasina lancent aux touristes sur ces types de danger. « A certaine heure, les Tamataviens apprennent à connaître le changement subit de couleur de l’océan, signe expliquant qu’il ne faut plus s’y baigner. Or, beaucoup de gens ne veulent pas savoir et insistent pour rester encore dans l’eau », explique notre interlocuteur.

 

Franck R./T.H

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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