Publié dans Politique

Insécurité à Ankazomanga et Ambohimangakely - Le sang des victimes a giclé

Publié le dimanche, 13 novembre 2022

Le week-end dernier, l’insécurité a atteint un degré alarmant dans la Capitale et ses environs. On peut dire une effusion de sang. C’est ce qui s’était produit en l’espace d’un jour dans deux localités différentes de la ville. A commencer par les faits survenus vers 19h à Ankazomanga, samedi dernier. Quatre bandits qui ont gagné la sinistre réputation d’avoir semé la terreur sur place mais également à Tsaramasay, ont pris d’assaut la maison d’un particulier. Les assaillants ont fait main basse sur un ordinateur portable, une somme de 200 000 ariary ainsi que deux téléphones portables.

Mais les locataires ont réagi et sitôt après qu’ils eurent donné l’alerte, les riverains s’étaient levés comme un seul homme pour déclencher une chasse à l’homme, les malfaiteurs ayant cherché à prendre la fuite. C’était dans ces circonstances que les habitants du quartier ont pu attraper l’un des fugitifs, lequel ses poursuivants l’ont passé à tabac, et roué de coups jusqu’au sang. Le bandit y a failli laisser ses plumes si les Forces de l’ordre n’étaient pas promptes à intervenir, et extraire le concerné de l’étau formé par une foule surexcitée, cherchant à lui faire la peau. Ce suspect venait à peine de sortir de prison où il a purgé une peine liée au banditisme, et que la Police était finalement venu cueillir sur place, enfin l’emmener manu militari au commissariat pour l’enquêter. Son interrogatoire a révélé qu’il appartient à un gang qui fait l’objet de plusieurs plaintes émanant de victimes habitant ces quartiers.

L’autre attaque s’est produite vendredi soir dernier cette fois-ci dans la localité d’Antanetilava Ikianja, dans la Commune d’Ambohimangakely où six bandits armés ont également frappé. Leur cible : le locataire d’une maison, un homme dans la quarantaine. Ce dernier rentrait du travail, et il se trouvait déjà sur le seuil de sa porte lorsque les assaillants étaient sur lui. 5 millimètres de plus, et c’était la mort pour la victime ! Car la lame effilée du couteau de l’agresseur lui aurait section la grosse artère du cou. Là, c’était un mince filet de peau qui a empêché l’objet tranchant d’atteindre le point vital. Les malfaiteurs ont également fait main basse sur les économies, soit une somme de 2,5 millions d’ariary mais également sur les produits et autres marchandises trouvés dans l’épicerie qui fait partie de l’ensemble de l’habitation, articles de vente d’une valeur estimée à 10 millions d’ariary. « Ces marchandises nous appartiennent. Le gang a frappé pendant notre absence car nous devons nous rendre en Province pour une mission. Faute d’autres cibles, les malfaiteurs s’étaient acharnés physiquement contre notre locataire », déclare H., le propriétaire et non moins journaliste de la place. 

L’affaire est actuellement entre les mains de la Gendarmerie, qui fait tout pour retrouver les traces des bandits. Enfin, les enquêteurs seraient déjà en possession d’un indice, mais ils n’ont pu rien faire pour tenter de procéder à une perquisition chez un suspect, la Justice n’étant pas de service car c’était le week-end.

 

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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