Publié dans Politique

Incendie à Ambohitantely Ankazobe - La FIP Antanimora et les pompiers de la Capitale sur le front

Publié le mercredi, 12 octobre 2022

Le 11 octobre dernier, et à la stupeur générale, la réserve naturelle d’Ambohitantely à Ankazobe, a pris feu, du moins partiellement. Le sinistre aurait été occasionné par un feu de brousse signalé depuis mi-septembre dernier. Depuis, on assiste à une lutte acharnée des secours issus de tous les milieux pour tenter de fixer le feu qui semble opiniâtre. Depuis mardi dernier, la Police nationale, par le truchement de sa Force d’intervention (FIP) d’Antanimora, s’est également impliquée à Ambohitantely à côté des sapeurs-pompiers de la Commune urbaine d’Antananarivo, une première dans l’histoire. Jusque dans la journée d’hier, ces policiers munis d’extincteurs et autres produits contre les flammes étaient encore en plein action, c’est-à-dire sur le front, et en première ligne. 

Les fonctionnaires de la Police travaillent côte-à-côte avec les militaires de la Protection civile, enfin les pompiers de la Commune urbaine d’Antananarivo, comme nous l’avons mentionné plus haut. Une trentaine de sapeurs-pompiers ont été envoyés sur place. « Côté matériel, l’équipe dispose du camion neuf fourni récemment par le Japon. Ce dernier est plus performant et sa lance peut atteindre des points vraiment éloignés. De plus, sa cuve peut contenir autant d’eau qu’on ne le souhaite. De plus, un autre camion est réservé au transport du personnel », déclare le capitaine, commandant du corps des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna. L’action des soldats du feu est rendue compliquée du fait qu’il ventait fort sur la région. A cela s’ajoute l’existence de nombreux autres foyers de feu qui ont été activés tous en même temps, selon une source. En bref, toutes les Forces vives telles le Fokonolona, l’Armée, la Gendarmerie et la Police nationale ont été mobilisés au côté de la DREDD Analamanga et le CEF Ankazobe. Même les différents hauts responsables du District d’Ankazobe ne sont pas restés de marbre. Ils donnent un coup de main au ministère de l’Environnement pour tenter de fixer les flammes.

Franck R. 

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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