Publié dans Politique

Représentations diplomatiques - 5 ambassadeurs nommés en quatre ans

Publié le mercredi, 28 septembre 2022

La nomination des ambassadeurs de Madagascar se fait au compte – gouttes. Pour le moment, et ce depuis l’année 2019, 5 ambassadeurs ont été nommés par le Président de la République. En effet, selon la loi, « la nomination et le rappel des ambassadeurs et les envoyés extraordinaires de la République de Madagascar auprès des autres Etats et des Organisations Internationales », relève du pouvoir réglementaire du Président de la République.

La dernière nomination en date est celle de Jean-Louis Robinson au mois d’octobre 2019, en tant qu’ambassadeur de la Grande île auprès de la République populaire de Chine. Il est, ainsi, le cinquième ambassadeur nommé après Camille Vital (ambassadeur de Madagascar à Maurice, Jean Omer Beriziky (représentant permanent de Madagascar auprès du Royaume de Belgique et de l’Union européenne à Bruxelles), Olivier Hugues Rija Rajohnson (ambassadeur de Madagascar en France) et Yvette Sylla à l’UNESCO (ambassadeur, délégué permanent de Madagascar auprès de l’UNESCO à Paris). Ces quatre derniers ont été nommés le 18 septembre dernier.

En stand-by ?

Après ces 5 ambassadeurs, la nomination des représentants diplomatiques de Madagascar à l’étranger semble en stand-by.  Qu’en est – il alors des autres représentations de la Grande île ? Plusieurs postes d’ambassadeur dans les pays partenaires de Madagascar à savoir, l’Inde, le Japon, les Etats – Unis, l’Allemagne, le Royaume Uni ou encore la Russie demeurent vacants. Il en est de même pour les pays voisins du continent africain comme l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Ethiopie, le Maroc, ou le Sénégal, entre autres. Notons qu’avant tout, un ambassadeur doit représenter la Grande île au cours d’évènements et autres rencontres diplomatiques, et défendre les intérêts du pays dans son lieu d’accréditation.

En 2021, Patrick Rajoelina, ministre des Affaires Etrangères de l’époque a lancé un appel à candidatures aux postes d’Ambassadeurs et Représentants de la République de Madagascar auprès des organisations internationales. Une démarche qui visait à rendre nos représentations diplomatiques « crédibles, efficaces, proactives et présentes partout ». Force est de se demander ce qu’il est advenu de cette campagne entamée par l’ancien chef de la diplomatie. En tout cas, l’actuel patron de la diplomatie malagasy n’a pipé mot de cette politique de son prédécesseur à moins d’œuvrer dans la discrétion.

S.R.

Fil infos

  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée
  • Actu-brèves
  • ACTU-BREVES
  • Matchs éliminatoires-Coupe du monde - Les Barea vont jouer au Maroc ou à l'île Maurice
  • Actu-brèves
  • Corruption - Romy Voos et Philippe Tabuteau condamnés par la Justice britannique
  • Transition énergétique - L’Etat reçoit un soutien international de taille
  • Législatives - Coup d'envoi de la bataille électorale

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

A bout portant

AutoDiff