Publié dans Politique

Autoroute Antananarivo - Toamasina Contrat signé incessamment

Publié le jeudi, 23 juin 2022

 
Ça va se faire. L'autoroute entre Antananarivo la Capitale malagasy et Toamasina, sur la côte est, est loin d'être une illusion mais bien quelque chose de réelle. Tout va dans ce sens. La conclusion du contrat entre l'Etat malagasy et la société chargée de la réalisation de l'autoroute Antananarivo-Toamasina, est imminente. C'est ce qu'indique le ministre des Travaux publics, Jerry Hatrefindrazana. La finalisation du contrat est attendue pour ce mois de juillet affirme en effet le ministre au cours d'un entretien hier.
De hauts responsables de la société égyptienne de BTP choisie pour la réalisation de l'autoroute sont par ailleurs actuellement dans nos murs, informe le ministre. Une visite qui fait suite à celle d’une délégation malagasy dirigée par le ministre des Travaux publics en Egypte le mois dernier pour évaluer ses capacités en matière de construction d'infrastructures routières et autoroutières.
La ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, souligne que le projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2022 consacre un budget à la réalisation de l'autoroute. L'Etat va en effet prendre en charge la réalisation d'un tiers des 260 kilomètres d'autoroute à quatre voies prévus. Cette partie des travaux sera réalisée d'ici le mois de juillet 2023, réitère le ministre des Travaux publics.
Les travaux de l’autoroute Tana -Toamasina devront être achevés en quatre ans. Les premiers coups de pelle sont attendus trois mois environ après la finalisation du contrat, le temps pour l'entreprise adjudicataire du marché d'installer notamment les bases vie et de transférer le matériel nécessaire sur place.
Rn2
Cette autoroute accélérera l'acheminement de la plupart des biens et des produits entre le port de Toamasina et la Capitale malagasy. De presque 10 heures sur la Route nationale 2, le trajet devrait être divisé par trois sur l'autoroute Antananarivo-Toamasina. En attendant, la RN2 justement ne sera pas laissée de côté.
L'état de délabrement avancé de certains tronçons de route sur cet axe, contribue justement à rallonger la durée du trajet entre les deux grandes villes que sont Antananarivo et Toamasina. Le ministre indique que son département s'est attelé dernièrement à opérer des réfections des points noirs entre Andasibe et Toamasina. Selon les explications, les points noirs entre Andasibe et Antananarivo seront traités à partir du mois de juillet.
Le financement pour ces travaux est déjà acquis et les appels d'offres restreints, car les travaux sont considérés comme urgents lesquels seront lancés sous peu. Un programme plus important visant au recouvrement de bitume de toute la RN2 est prévu d'ici quelques mois. L'objectif est que les travaux soient terminés avant l'arrivée de la saison de pluie.

Recueillis par L.A.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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