Publié dans Politique

Accident dans le cortège présidentiel - Le petit Tsihoarana succombe à ses blessures

Publié le lundi, 18 octobre 2021


Drame après l’accident d’un véhicule issu du cortège présidentiel survenu dimanche dernier, à Ambatobe. Rappelons que cet accident de la route a fait une dizaine de blessés dont 6 militaires et 4 civils qui ont été immédiatement conduits au service des Urgences de l’hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana. Suite à des complications liées à l’état de santé de Raharimalala Tsihoarana, âgé de 8 ans, les médecins ont décidé de procéder à une intervention chirurgicale dans la nuit de dimanche et ce, avec le consentement de la famille de l’enfant. Malgré cette opération qui a duré près de 4 heures, l’enfant n’a pas survécu à ses blessures, selon une déclaration officielle au niveau de l’HOMI. Au cours d’une déclaration à la presse hier, l’un des proches du défunt a confirmé que l’enfant n’a pas été percuté par le véhicule tout en expliquant les circonstances qui ont provoqué ses blessures.
« A chaque fois que le cortège présidentiel passait, mes petits – enfants avaient l’habitude de sortir pour saluer le Président mais ils n’avaient jamais dépassé la barre en fer qui bordait la rue », explique Marie Jeanne, grand – mère du petit Tsihoarana. D’après toujours ses précisions, « ce n’était pas le véhicule qui l’avait blessé mais le choc de la chute des agents qui ont sauté à la suite de l’accident ». Le petit Tsihoarana n’avait donc pas supporté le poids du militaire qui lui est tombé dessus.
Soutien et prise en charge
Pour rappel des faits, le véhicule blindé qui ferme le cortège présidentiel a fait une embardée et s’est retrouvé les quatre roues en l’air. En voulant éviter un enfant qui avait traversé brusquement la chaussée, le conducteur du véhicule a appuyé de manière excessive sur la pédale de frein.
Dans une déclaration hier, la Présidence a présenté des condoléances à la famille du défunt. La dépouille mortelle a été amenée depuis l’HOMI vers le Tranompokonolona Mangarivotra – Ambatobe pour une veillée funèbre. Un soutien qui a été accueilli positivement par ses proches dont sa grand – mère.
La Président réitère également la poursuite de la prise en charge des soins et frais d’hôpitaux ainsi que la surveillance de l’état de santé des autres blessés dont 3 enfants et une femme. Les responsables au sein de la Présidence ont été à leurs côtés depuis leur admission à l’hôpital jusqu’à maintenant. Dimanche, juste après l’accident, une délégation dirigée par la directrice de cabinet de la Présidence ainsi que le directeur de la sécurité présidentielle ont fait le déplacement à l’hôpital pour venir au chevet des blessés et leur apporter des aides pour leur traitement.
La Rédaction


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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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