Publié dans Politique

Braquage de la BNI Ilakaka - La directrice d'agence et un gestionnaire arrêtés !

Publié le mercredi, 13 octobre 2021

L'affaire concernant le braquage de la BNI, située à Andohan'Ilakaka, a évolué. Aux dernières nouvelles, six personnes, suspectées d'être les auteurs, sont actuellement placées en garde à vue.  Suite aux investigations et enquête menées par la brigade de la compagnie de Gendarmerie Ilakaka avec l'appui technique de la section de recherche de la Circonscription de la Gendarmerie nationale (CIRGN) Fianarantsoa et l'équipe cynophile BRS Ambalamanakana, trois individus sont arrêtés et retenus à la brigade.

Il s'agit de la dame, directrice de la banque BNI dévalisée, un chargé de Front office à la banque.  « Après avoir reçu l'accord du procureur du Tribunal de première instance (TPI), le domicile de la directrice ainsi que celui de son collègue ont été perquisitionnés », ont affirmé les gendarmes locaux. En outre, un gérant d'un restaurant situé tout près de l'établissement dérobé a été aussi arrêté. De son côté, la Force d'intervention de la police (FIP) de Tuléar a également appréhendé le trio de braqueurs. La Police affirme avoir saisie la somme de 925 000 000 d'ariary, lors de l'arrestation. Quant aux éléments de la Gendarmerie, ils ont compté un solde de 24.660.000 ariary dans le coffre-fort dévalisé et un autre montant de 21.514.678,80 ariary gardé dans la caisse.  « Toutes les sommes que nous avons saisies sont laissées à la disposition du directeur de la banque BNI d'Ihosy représentant le siège central. Mais tout en menant une enquête, nous attendons actuellement le transfert des bandits venant de Tuléar. Il faut savoir que cette affaire est du ressort du tribunal d'Ihosy et non de Tuléar », a souligné un élément de la Gendarmerie locale.

Il faut rappeler que trois individus - à savoir deux hommes et une femme - se sont rendus dans cette agence en tant qu'envoyés spéciaux de la BNI centrale afin de réparer le groupe électrogène en début de soirée, lundi dernier. Or, aux alentours de 21 heures 30 minutes, les trois individus y sont revenus même- après être raccompagnés auprès de leur hôtel- mais cette fois-ci pour voler. Ils ont ligoté et bâillonné non seulement le directeur d'agence habitant à l'étage mais a braqué leur fusil à son adjoint pour obtenir le code secret du coffre-fort. Une somme totale de 925 000 000 d'ariary a été dérobée. Ayant pris la fuite en direction de Tuléar à bord d'une voiture 4x4 de ladite banque, la Force d'intervention de la police (FIP) de Tuléar, dans un autre véhicule, a fini par les capturer avec l'argent volé vers minuit.

KR.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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