Publié dans Politique

Exploitation de béryl à Amparafaravola - Suspendue depuis mercredi

Publié le jeudi, 29 avril 2021

Par la réquisition numéro 168/2021-REG/AZK/OSP du 28 avril 2021, le préfet d’Ambatondrazaka Thimoté Rakotomahandry a ordonné la cessation temporaire de l’exploitation minière dans la Commune rurale d’Andilana- Avaratra, District d’Amparafaravola.

Les autorités préfectorales ont ainsi ordonné au commandant de la compagnie territoriale de la Gendarmerie d’Ambatondrazaka d’assurer, dans le cadre de l’EMMO-REG, le rétablissement de l’ordre public dans la carrière minière de ladite Commune et ses environs et de faire suspendre jusqu’à nouvel ordre l’exploitation illicite de béryllium sur le même site.

Depuis janvier, des centaines de miniers artisanaux venus des différentes régions ont afflué à ce point pour rechercher du béryllium. Ils se sont déplacés en masse. Des groupes ethniques de l’île y sont présents. Mais la présence d’éléments Sihanaka, les autochtones, et de Ntandroy est la plus remarquable.

Promiscuité et problème de mauvais voisinage étant, les tensions ne tardent pas à s’emparer des gens ayant les nerfs à fleur de peau. Mardi dernier alors, de violents affrontements ont éclaté entre les Sihanaka et les Ntandroy. Le bilan reste flou. Les hostilités ont fait sept blessés : quatre Sihanaka et trois Ntandroy. Il y aurait eu aussi des morts sans qu’aucune preuve à ce propos n’ait pu être trouvée sur le lieu.

Pour toutes ces raisons, les responsables ont dû réagir rapidement. Ils ont aussi mis l’accent sur les conditions sanitaires au pays et la protection de l’environnement. Une descente sur le terrain des responsables régionaux, incluant des élus et leurs représentants ainsi que des membres des Forces de l’ordre, donnant lieu à une discussion avec les responsables communaux, des notables et des représentants des miniers, a été organisée mercredi.

Selon des informations, la carrière de béryllium représente un enjeu financier se chiffrant à des milliards d’ariary. Elle est ainsi au centre d’un jeu de combine et de corruption impliquant des élus et des gens hauts placés. Diverses parties prenantes se partagent les pactoles.

Des éléments des Forces de l’ordre protègent le gisement désormais. Mais d’aucuns craignent que cela ne soit qu’une mascarade. Beaucoup suspectent l’inévitabilité d’une exploitation clandestine au grand dam des exploitants artisanaux dont la plupart sont rentrés chez eux. Une rébellion est même à craindre durant ce week-end.

M.R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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