Publié dans Politique

Evasion meurtrière à la prison de Farafangana - Réaction internationale, explications locales

Publié le mercredi, 26 août 2020

Les réactions à la suite de l’évasion meurtrière de 88 détenus à la prison de Farafangana, dimanche dernier, s’enchaînent. Ce fut au tour d’Amnesty International à travers son directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, Deprose Muchena, de se positionner sur cet évènement, dans un communiqué publié mardi dernier. Notons qu’une vingtaine de prisonniers ont été abattus lors de la course-poursuite avec les Forces de l’ordre. 45 évadés ont déjà été ramenés à la prison tandis que 20 autres sont toujours recherchés.

« Les autorités doivent immédiatement diligenter une enquête indépendante sur la mort de ces détenus et traduire en justice les responsables présumés de ce recours injustifié à une force meurtrière. Il faut ordonner aux Forces de sécurité de cesser immédiatement d’employer illégalement la force létale », souligne le communiqué.

Cette organisation a profité de cet évènement dramatique pour rappeler ses nombreuses interpellations sur les conditions carcérales dans le pays auxquelles s’ajoute la surpopulation des prisons. 

Le Garde des Sceaux sur les lieux

Le ministre de la Justice, Johnny Andriamahefarivo, est à Farafangana depuis mardi. Il a visité la prison locale hier et fut accompagné de la ministre de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales, Ramampy Gisèle en tant que coach de la Région Atsimo Atsinanana ainsi que du directeur de la prison. Ce fut l’occasion pour le Garde des Sceaux de rappeler aux membres du personnel de l’administration pénitentiaire les règles de base et les procédures à suivre dans la gestion d’un établissement carcéral. Il a également procédé à une enquête approfondie relative aux évènements malheureux de dimanche. Le ministre a également pu s’entretenir directement avec les évadés qui ont été ramenés à la prison et les autres détenus. D’après les informations locales, l’interdiction des visites décidée à cause de la pandémie de Covid-19 a exaspéré les détenus et les aurait, entre autres raisons, poussé à s’évader. Les responsables de la prison parlent d’une mutinerie préparée depuis 3 mois par un groupe de jeunes détenus qui purgeaient une peine de prison à perpétuité.

 L’amélioration des conditions carcérales figurent parmi les principaux défis lancés par le Président, Andry Rajoelina. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Chef de l’Etat a initié la construction de nouveaux établissements pénitentiaires aux normes internationales dans les quatre coins de l’île.  Des travaux dans ce sens sont, d’ailleurs, déjà en cours de finition à Arivonimamo et Fianarantsoa.

La Rédaction

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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