Publié dans Politique

Gouvernement Ntsay Christian - Un mini-remaniement s'impose

Publié le lundi, 27 juillet 2020

Le Gouvernement Ntsay Christian devrait connaître incessamment un mini-remaniement ministériel. Outre la nécessité de combler le vide laissé au département de l'Education nationale, plusieurs autres raisons pourraient motiver ce changement. La vacance de poste au ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle après le départ de Rijasoa Andriamanana ne saurait perdurer indéfiniment. L'intérim à la tête de ce département ministériel est pour le moment assuré par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il y a quelques semaines, les syndicats d'enseignants, éducateurs certifiés, etc.  ont  tour à tour fait part de leur souhait de voir un nouveau titulaire au sein de ce ministère. A l'approche des examens officiels et en vue de la préparation de la prochaine rentrée scolaire, la nomination d'un ministre à ce portefeuille est de plus vivement souhaité par les acteurs du domaine de l'éducation.

 

Le cas du ministre de la Santé pourrait également être fixé à l'issue d'un éventuel remaniement. Après six mois d'exercice à la tête du ministère, le Professeur Ahmad Ahmad est de l'avis d'un grand nombre d'observateurs, plus proche que jamais de la porte de sortie. En cause, les tensions de la semaine dernière faisant suite à sa lettre adressée aux partenaires techniques et financiers pour aider le pays dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Une initiative désavouée par le Gouvernement dans un communiqué publié dans la foulée de la fuite de la lettre ministérielle sur les réseaux sociaux. Une position entérinée par le Président de la République puis le Premier ministre en fin de semaine dernière durant leurs allocutions respectives.

Le cas de la ministre de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme interroge également. La titulaire du portefeuille a convolé en justes noces avec le chargé d'affaires de l'ambassade américaine en fin de semaine dernière. Les questions de simples citoyens se posent du point de vue éthique sur le maintien en poste d'une ministre mariée

à un diplomate étranger.

Quoi qu'il en soit, les membres du Gouvernement sont liés par un contrat-programme auquel le Président de la République les a engagés. Faut-il rappeler également que chaque ministre est confronté à une évaluation à mi - parcours en cette période de l'année. Une appréciation des objectifs atteints et des réalisations des ministères qui débouche soit vers une prolongation de contrat soit rarement à un limogeage.

En début du mois dernier, la tenue d'un remaniement du Gouvernement semblait être utopique. Et ce, en raison notamment de la crise sanitaire due au coronavirus. Remplacer un ministre en pleine crise sanitaire était difficilement inenvisageable. Au vu des dernières évolutions de la situation dans le pays, une retouche du  Gouvernement pourrait être d'actualité. A en croire des sources généralement bien informées, le Palais de Mahazoarivo se préparerait à l'éventualité de procéder aux évaluations des ministres…

La Rédaction

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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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