Publié dans Politique

Députée Masy Goulamaly - Haine viscérale intéressée envers Lalatiana Andriatongarivo

Publié le vendredi, 24 juillet 2020

La députée de Madagascar, élue dans le District de Tsihombe, dans l’Androy, veut la tête du porte-parole du Gouvernement et non moins ministre de la Communication et de la Culture. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, hier, Masy Goulamaly a lancé un appel au Président de la République Andry Rajoelina dans lequel elle demande ni plus ni moins que le  limogeage immédiat de ladite ministre.

La parlementaire a littéralement déversé sa bile sur le poste de porte-parole du Gouvernement et de ministre de la Communication et de la Culture. 

Elle débute notamment par des critiques pour la plupart totalement subjectives et qui frisent l’attaque personnelle, notamment lorsqu’elle affirme que Lalatiana Andriatongarivo décide à la place des autres ou que cette dernière manquerait d’humilité. L’élue 

de Tsihombe fait vraisemblablement référence au communiqué du Gouvernement signée par Lalatiana Andriatongarivo recadrant le ministre de la Santé publique ayant fait polémique ces derniers temps. La députée fait ainsi preuve de mauvaise foi, sachant pertinemment que Lalatiana Andriatongarivo a signé le communiqué en tant que porte-parole du Gouvernement. Et en tant que tel, il faut savoir qu’il ne s’agit donc pas d’une « initiative personnelle » de sa part, mais bien d’une position unanime du Gouvernement… 

La députée évoque ensuite de « nombreuses (…) défaillances » qui laissent supposer « une incompétence » de la ministre. Elle cite à titre d’illustration les couacs lors des retransmissions en direct des allocutions du Président de la République à la Télévision nationale. Masy Goulamaly semble oublier que les retransmissions de ces émissions ont toujours été du ressort de prestataires 

privés jusqu’à récemment. Et que la première et unique retransmission opérée par la TVM/ORTM d’il y a deux semaines seulement, s’est déroulée sans anicroches… 

La parlementaire souligne par ailleurs que le peuple n’a pas élu la ministre présidente de la République. Alors effectivement, un  ministre n’est pas élu, mais il est nommé par le Président de la République, lequel est élu par le peuple. En tout cas, les arguments brouillons avancés par la députée élue à Tsihombe peinent à convaincre sur sa réelle motivation. Réagissant à cette publication, des sources révèlent que cette haine viscérale cacherait autre chose. Des intérêts personnels seraient à l’origine de cette croisade contre la ministre de la Communication et de la Culture. Il se dit en effet que la députée serait furieuse de la non-nomination d’un protégé à elle à un poste de responsabilité au sein du ministère de la Communication dans son District.  

La Rédaction

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Editorial

  • Trouble-fête !
    La propagande électorale en vue des législatives du 29 mai continue son bonhomme de chemin. Morne pour certaines localités ou régions, trop bruyante pour d’autres, elle ne suscite pas trop d’enthousiasme encore moins pas trop d’intérêts. Une semaine exactement après le coup d’envoi, la propagande peine à atteindre la vitesse de croisière. L’opinion semble ne pas y accorder trop d’importance concernant notamment ce prochain scrutin du 29 mai. En tout cas, le choix de ma part du terme « propagande » au lieu de « campagne » n’a rien de fortuit. Un choix délibéré ! L’usage du mot « propagande » en lieu et place de « campagne » traduit, en quelque sorte, la vulgarité de la chose. En effet, le mot « propagande » au sens péjoratif évoque le discrédit de la campagne. Qui dit propagande sous-entend une avalanche de promesses mirobolantes ou des engagements sans suite. Selon nombre…

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