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Depuis le 21 mars dernier, et même bien avant cela, le kidnapping a gagné de plus en plus du terrain dans la Région du Menabe, en particulier dans les Communes d’Ankilizato et de Mahabo, District de Morondava. Ce qui a poussé la Gendarmerie, aidée par l’Armée et la Police, à lancer une opération destinée justement à endiguer le phénomène. Le bilan de ces quelques jours d’action est plutôt encourageant. D’ailleurs, elle s’est soldée par un accrochage avec les bandits qui commettent en même temps aussi des vols de troupeaux. Après quelques jours de traque jusque dans les retranchements de ces bandits, et d’échange de tirs avec les Forces, six ravisseurs ont été définitivement mis hors d’état de nuire, du moins selon le préfet de Morondava. Et ces mêmes actions ont permis de délivrer 7 otages dont des mineurs des griffes de leurs ravisseurs. Précisons qu’on a enregistré 7 cas de kidnapping avec 11 otages dont 7 ont été alors finalement remis en liberté. Selon toujours cette source, sur ces 7 cas d’enlèvements enregistrés sur place pour la même période, seuls les 3 se résolvaient moyennant paiement de rançon par les proches des victimes, tandis que ce sont les Forces de défense et de sécurité qui ont réglé les 4 restants,notamment à la faveur de leur intervention armée.
D’après le commandant de compagnie de gendarmerie à Morondava, ces résultats seraient le fruit d’une décision sinon la volonté du commandement local de la Gendarmerie pour en finir avec le phénomène. “Les rançons demandées contre la liberté des otages varient. Elles vont de 2, 3, 8 voire 12 millions d’ariary, mais ça dépend de l’issue de la négociation entre les familles et les ravisseurs. C’est pour cela que nous avons décidé de lancer cette action parce qu’à nos yeux, il ne devra avoir aucun paiement, côté proches des victimes”, dixit notre interlocuteur de ladite compagnie de gendarmerie.
Quoi qu’il en soit, cette opération militaire n’a été que trop bien saluée par la population de ces Communes souvent ensanglantées voire endeuillées par les exactions des dahalo qui y opèrent et sont de plus en plus rapaces.
Franck R


Les paillettes, les belles courbes, des visages d’ange et des sourires aux lèvres accompagnées par la beauté intellectuelle, belles histoires, plaisir des yeux, et raffinement… C’est ça, l’élection Miss Madagascar. Des belles créatures ayant participé à des concours internationaux mais qui, jusqu’à aujourd’hui, n’ont ramené aucune couronne, affirment les sceptiques. Par contre, d’autres restent fiers du parcours de nos prétendantes qui évoluent à travers les ans. En fait, les gens peuvent dire ce qu’ils en pensent, mais l’élection de la plus belle fille de Madagascar est toujours un show glamour qui n’a rien perdu de son lustre. Cette année, l’événement populaire et fédérateur Miss Madagascar fête ses dix années d’existence en grande pompe. Une célébration qui se déroulera tout au long du mois d’avril et pendant lequel le comité d’organisation présentera les 18 candidates des régions déjà en lice et nominera également les six autres prétendantes par sélection de dossiers. A mentionner que ces répartitions se tiendront du 1er au 11 avril. La semaine du 18 avril va être consacrée au regroupement des 24 candidates dont 23 issues des régions de la Grande île et une miss Diaspora.
Carrure
Le comité d’organisation a noté que la grande finale du concours Miss Madagascar se poursuivra après la fin de ce regroupement, c’est-à-dire durant le mois d’avril. L’heureuse élue de cette grande finale représentera Madagascar dans les concours internationaux. A noter que Miss Madagascar n’est pas qu’un simple concours de beauté. Comme tout événement, il tient à atteindre différentes objectifs comme la réalisation des œuvres caritatives (suivant la vision Miss Monde), la collaboration avec des ONG pour les droits des filles mineures, assistance aux femmes détenues et aux personnes âgées, ainsi qu’aux orphelins sans oublier les jumeaux de Mananjary que Nellie Anjaratiana a défendus au challenge « Beauty with Purpose » lors du Miss World 2021. Il vise également à la promotion de la beauté des femmes malagasy en identifiant une ambassadrice belle physiquement et intellectuellement avec une grande connaissance sur Madagascar et surtout ses cultures. Ces dix années ont été également riches en partage et d’échange au niveau international à l’instar de la rencontre entre Miss 2016 et Sylvie Tellier, la directrice générale Miss France, et une entrevue entre Miss 2018  et Miss France 2018  Maeva Coocke à La Réunion.  
Sitraka Rakotobe

Les sept beautés de Madagascar
Miss Madagascar 2012: Asmina Tanzia (Diana)
Miss Madagascar 2015: Christina Ranto Harisoa (Haute Matsiatra)
Miss Madagascar 2016: Todivelou Samantha (Analanjirofo)
Miss Madagascar 2017: Njara Jr Windye (Diana)
Miss Madagascar 2018: Randriambelonoro Miantsa (Analamanga)
Miss Madagascar 2019: Binguira Valérie (Analanjirofo)
Miss Madagascar 2021: Anjaratiana Nellie (Diaspora)


2012-2022: Trois participations à Miss Monde
-- Tinrindraza Felana Noelthina (Première  Dauphine Miss Madagascar 2017) en 2017
-- Randriambelonoro Miantsa (Miss Madagascar Z018) en 2019
--  Nellie Anjaratiana (Miss Madagascar 2020) en 2021 (Top 40)

PPN - Vers un plafonnement des prix

Publié le mercredi, 30 mars 2022



A situation exceptionnelle, des mesures exceptionnelles ! Face à la flambée des prix des produits de première nécessité (PPN) qui fait jaser les ménages, l’Etat déploie les grands moyens. Le sujet a été à l’ordre du jour lors du Conseil des ministres d’hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. Dans une communication faite au titre du ministère du Commerce et de l’Industrie, l’Etat prévoit une consultation des opérateurs qui œuvrent dans la production, l’importation et la commercialisation des PPN. « Des mesures seront prises afin de maîtriser les prix des produits de première nécessité à l’issue de cette réunion d’urgence», peut – on lire dans un communiqué de la Présidence. Les mesures en question consisteront à un plafonnement des prix des PPN dans le souci « d’alléger le quotidien de la population ».
A priori, l’inflation est un problème universel dû à différents facteurs comme la hausse des coûts de fret maritime, l’augmentation du prix du carburant, la baisse de la production mondiale, et la crise en Ukraine entre autres. Les principaux pays producteurs ayant décidé de retenir leurs produits, l’offre n’arrive pas à répondre à la demande.
Haro sur les abus et spéculations
Au niveau national, les autorités évoquent les répercussions de la crise sanitaire liée à la Covid-19 pour expliquer la flambée des prix. A cela s’ajoutent d’autres contraintes telles que le mauvais état des routes suite aux dernières intempéries, l’insuffisance de la production locale, les différentes formes de spéculation perpétrée par certains acteurs dans le secteur du commerce qui accentue davantage l’inflation.
« Le contrôle sera renforcée afin d’identifier toutes formes d’abus dans l’augmentation des prix, et ce contraire à l’offre et la demande », précise toujours le communiqué de la Présidence. L’Exécutif évoque les dispositions de l’article 2 de la loi 2018 – 020 sur la concurrence et qui autorise le Gouvernement à « (…) apporter des restrictions à la liberté générale des prix » et à « (…) prendre, contre les hausses et les baisses excessives des prix, des mesures temporaires motivées par une situation de crise, des circonstances exceptionnelles (…) ». D’après le même texte, l’application desdites mesures ne peut excéder les six mois.
Dernièrement, les doléances des citoyens concernant la hausse incessante voire quasi – journalière des prix des PPN envahissent les réseaux sociaux et occupent les discussions dans les quartiers. L’Etat aura donc tout intérêt à maîtriser la situation afin d’éviter tout risque d’explosion sociale.
Sandra R.




Le maire de la Capitale monte au filet pour répondre aux diverses accusations de népotisme ou de malversation entourant la délégation de service à la Société municipale de gestion digitale (SMGD). Au cours d’une interview, diffusée hier en fin de soirée sur plusieurs chaînes de télévision privées de la Capitale et Iarivo Radio, dans ses bureaux à l’Hôtel de Ville d’Analakely, Naina Andriantsitohaina a mis les points sur les « i ».
Sur la Société municipale de gestion digitale au cœur des accusations de népotisme des détracteurs, le maire de la CUA reconnaît avoir des proches dans l’organigramme de cette société. Répondant aux critiques sur le sujet, le maire de rappeler que l’ancienne maire comptait son époux en tant que conseiller spécial et pourtant personne au sein de ceux qui le critiquent aujourd’hui y ont trouvé à redire. Il soutient qu’il est normal d’avoir des collaborateurs de confiance dans son entourage proche. D’ailleurs, il affirme que la nomination des membres du Conseil d’administration de la SMGD a été faite suivant les procédures.
Et l’élu de pointer du doigt un certain amalgame ou une confusion volontaire créé par rapport au prêt de 11 milliards d’ariary contracté par la SMDG auprès de la CNaPS. D’emblée, il martèle la nécessité de dissocier entre ce prêt de la SMGD et les affaires pour lesquelles des dirigeants de la CNaPS se retrouvent devant la Justice. Le prêt a été obtenu selon les règles en vigueur, en présence de la CUA qui sert donc uniquement de garant. Il rappelle par ailleurs que la CNaPS a également déjà accordé des prêts dans le passé.
Cependant, ces prêts semblent ne pas avoir suivi les procédures en vigueur, rappelant notamment certaines affaires sous le précédent régime. Le maire de souligner en outre que la CNaPS fait partie des organismes sans but lucratif qui, dans le cadre de leur mission et pour des motifs d'ordre social, accordent, sur leurs ressources propres, des prêts à certains de leurs ressortissants. Un prêt qui aura notamment servi au rachat du contrat d’Easy Park, à entendre le maire d’un montant de 8.5 milliards d’ariary. Un prêt dont les remboursements ont déjà commencé à entendre des précisions.
L’édile de la Capitale indique que cette société qui assure depuis quelques mois toutes les activités liées à la gestion des parkings dans la Capitale, est une société municipale du même acabit que l’OMAVET. Et à la différence d’Easy park qui appartenait à un particulier sans lien avec la CUA, la SMGD est pleinement intégrée à la CUA. Et que d’ailleurs, le Conseil municipal et l’exécutif communal ont un droit de regard sur la gestion de cette société qui, d’ailleurs, comptera aussi bien des membres de l’exécutif et des membres du Conseil municipal dans son organigramme.
Il défend par ailleurs le recours à la délégation de service public par l’impossibilité pour la Commune d’effectuer des investissements importants. Et de rappeler, en effet, que 80% du budget sont engloutis par les salaires. Le maire de la Capitale soutient que depuis la reprise en main de la gestion des parkings à Antananarivo par la SMGD, en 4 mois, déjà 330 millions d’ariary sont rentrés dans les caisses communales. Des chiffres éloquents comparés à ceux des 4 – 5 années sous la direction de l’ancienne maire. Naina Andriantsitohaina précise en effet qu’Easy Park n’a permis de faire rentrer que 320 millions d’ariary par an dans les caisses communales.
Le premier magistrat de la ville des mille de souligner que le pourcentage perçu par la CUA est de 40% actuellement et doit passer à 50%, l’autre partie devant être utilisée pour des investissements.  Autre différence entre SMGD et Easy Park, la transparence dans la gestion. Le maire de rappeler ainsi des décaissements non conformes aux procédures au niveau d’Easy Park, destinés à payer certaines dépenses de l’ancienne Direction de la CUA.
La Rédaction


La grève des « taxis-be » s’enchaîne. Après la ligne 133 reliant Analakely et Itaosy, c’était au tour des transporteurs exerçant au sein des coopératives reliant Ivato, Ambohidratrimo et Alakamisy avec le centre-ville d’observer une grève en début de cette semaine. Par conséquent, les voyageurs ont été obligés de faire quelques kilomètres à pied pour trouver d’autres bus menant vers la ville d’Antananarivo. 

La plus grande contribution dans le secteur éducation jusqu’à maintenant. La Norvège vient d’officialiser l’octroi d’un million de dollars, soit plus de 3,9 milliards d’ariary, lundi dernier à Anosy. Ce financement servira à réhabiliter les écoles les plus touchées par le passage du cyclone Batsirai, afin que les enfants affectés puissent retourner au plus vite en classe. Le passage de ce cyclone a laissé des dégâts humains et matériels considérables, y compris dans le secteur de l’éducation. « Au total, 242 000 élèves ont été impactés par le passage des derniers cyclones, touchant 20 Régions de Madagascar. Le cyclone Batsirai lui seul a ravagé 2842 établissements scolaires », confirme Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Education nationale (MEN). Cette situation a entraîné la suspension des cours pendant des semaines, notamment dans les zones les plus affectées. 

Compétence et transparence !

Publié le mardi, 29 mars 2022

En voilà deux qualités incontournables pour réussir ce que l’on entreprend dans une entité donnée. Plus que des qualités, la compétence et la transparence s’érigent en exigence voire en obligation, notamment pour les gouvernants de manière à assurer des résultats concrets et tangibles.

La fête de Pâques se rapprochant à grands pas, les grands magasins de la Grande île ne sont pas en reste dans les préparatifs. Dans ce contexte, la société « Baolai » avec ses magasins sis à Analakely, Soarano et Bazar - be Toamasina, propose au public une large gamme d'appareils électroménagers neufs, de premier choix, dédiés pour tous les budgets et pour tous les goûts. Cette enseigne de renom est le distributeur officiel de la marque « Hisense » à Madagascar depuis 12 ans déjà. « En ce moment, nous effectuons une promotion spéciale « Fête de Pâques », avec en bonus divers cadeaux surprises offerts », d' après un responsable.

Problématique. Les embûches freinant l’industrialisation sont scrutées durant toute cette semaine par tous les acteurs économiques concernés par le contexte. Ceci grâce à la tenue d’un dialogue, regroupant des départements ministériels et le secteur privé, qui a débuté lundi dans l’optique de faire de l’industrialisation la voie vers le développement économique du pays. Aux côtés du ministère chargé de l’Energie, du ministère de l’Economie et des Finances, de la JIRAMA, le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC) préside la séance en collaboration avec l’EDBM. Le secteur privé, quant à lui, est représenté par les différents groupements comme la FIVMPAMA, SIM, GEM, GEHEM, GFEM, GEFP, SEBTP.

Les artistes sortent de leur silence. Après deux années d’absence due à la crise sanitaire, le spectacle de « Hira gasy » ou chansons traditionnelles malagasy réapparait. Le ministère de la Communication et de la Culture, conduit par Lalatiana Andriatongarivo, a choisi le Fokontany d’Ambohijafy, District d’Arivonimamo pour marquer ce retour en fanfare. La cérémonie d’ouverture a également été assistée par les membres de la « Federasion’ny Mpanao Hira Gasy eto Madagasikara » ainsi que Zoky Andry, député élu à Arivonimamo.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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