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Madagascar est déjà quasiment sorti du tunnel de la Covid-19. Cependant, les mesures sanitaires sont maintenues dans les véhicules de transport en commun, en particulier les  « taxis-be ». Les strapontins restent interdits et les passagers doivent toujours porter un masque. Les chauffeurs et leurs aides doivent porter une visière de protection.

Sur l'autel !

Publié le jeudi, 31 mars 2022

Dans le cadre de la commémoration du 75 ème anniversaire des « Evènements de 47 », le Chef de l'Etat Rajoelina Andry s'est dit prêt à offrir sa vie sur l'autel, s'il le faut, pour sauver le pays. Se donner en offrande en sacrifice sur l'autel de l'amour pour la Nation est un acte d'abnégation sans égal qu'un homme puisse faire. Un acte de bravoure suprême d'un homme ou d'une femme pour servir l'intérêt supérieur de ses compatriotes.

En marche. Le projet d'amélioration du transport urbain à travers les lignes téléphériques vient de recevoir, hier, son permis environnemental octroyé par l'Office national de l'environnement (ONE) après les études d'impact effectuées par ce dernier. En effet, selon le décret MECIE (Mise en compatibilité des investissements avec l'environnement), l'octroi de ce permis n'a pu être possible sans avoir franchi toutes les étapes exigées selon les normes de l'ONE.

Temporaire. Le plafonnement des prix annoncés en Conseil des ministres avant-hier sera effectif à partir de lundi prochain, selon les déclarations du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation. Ce répit sera pourtant de courte durée car le ministre en charge du Commerce et les importateurs, d’un commun accord, ont fixé un délai de trois mois pour limiter les hausses fulgurantes des prix des produits de première nécessité. Une fois passé le trimestre d’application de cette mesure, une nouvelle consultation se tiendra entre les autorités et les importateurs pour la révision ou non des prix des PPN.

Flagrant délit de corruption ou détournement de fonds publics ? Une fois de plus, le couple Ravalomanana a confondu les caisses publiques, en l'occurrence celles de la Commune urbaine d'Antananarivo, avec leur budget familial. A en croire les révélations de l'actuel maire Naina Andriantsitohaina, hier, l'ancien duo de la Mairie a laissé des traces de leurs dépenses faramineuses dans les caisses de la Municipalité.

LA UNE DU 1ER AVRIL 2022

Publié le jeudi, 31 mars 2022

La une du 31 mars 2022

Publié le mercredi, 30 mars 2022




« Sauvons Menabe Antimena ». Quatre espèces endémiques se trouvent au sein de cette aire protégée (APMA). Le plus petit primate au monde qu’est le Microcèbe de Madame Berthe, en fait partie. Cependant, ces espèces sont fortement menacées, tout comme les autres valeurs écologiques inestimables de la zone, dont la régulation de l’eau et du climat. En fait, près de la moitié de la forêt du site, plus précisément 44%, a été perdue depuis la création de l’APMA en 2015. La déforestation, menée notamment par les migrants pour la culture de maïs et d’arachide, nécessite des solutions multisectorielles. « L’APMA est à Morondava, mais elle porte la voix de toutes les forêts de Madagascar. Ces forêts sont brûlées pour des nécessités à court terme. Et pourtant, leur disparition menace notre survie », s’exprime Nanie Ratsifandrihamanana, présidente du Conseil d’administration de la Fondation pour les aires protégées et la biodiversité de Madagascar (FAPBM).
Des financements additionnels pour sa sécurisation
Vu les valeurs écologiques et socio-économiques de l’APMA , ,      en ligne avec les critères de priorisation des aires protégées financées par la Fondation, le site a été sélectionné pour intégrer le cycle de financement de la FAPBM à partir de 2022. La signature des conventions de financement avec les parties prenantes à savoir Fanamby, Durrell et CNFEREF, actuels gestionnaires du site, a clôturé l’atelier régional de partage, le 25 mars dernier à Morondava. « Compte tenu de l’urgence de la situation du site pour 2022, la Fondation financera prioritairement les activités de sécurisation de l'aire protégée dont les brigades mixtes avec la Direction régionale de l’Environnement et du Développement durable, la restauration des paysages dégradés   et la conservation de la biodiversité », communique la FAPBM. Cette subvention annuelle en faveur de l’APMA prélude la signature d’une convention quinquennale qui actera la pérennité du financement.
Un nouveau plan d’aménagement et de gestion
Sur les rails. Un nouveau plan d’aménagement et de gestion de l’APMA vient d’être élaboré pour les 5 prochaines années, sur un soutien de l’USAID Mikajy. Identifier des solutions durables face aux pratiques favorisant la déforestation de l’APMA constitue la ligne directrice des   recommandations sur ce plan quinquennal. « De catégorie 5, paysage harmonieux protégé, l’APMA vise à maintenir la diversité du paysage ainsi que des écosystèmes qui y sont associés et à protéger le paysage terrestre et marin tout en assurant l’interaction harmonieuse de la nature et de la population    locale. Pour l’APMA, la vision globale consiste donc à préserver l’intégrité de la biodiversité du site ; maintenir les vocations, occupations naturelles et utilisations des différentes zones et     unités de zonage ; renforcer la contribution de l’aire protégée au développement local, régional et national à travers la promotion des modes de vie durables et des activités  économiques en harmonie avec la nature, ainsi que la préservation de l’identité socioculturelle  et des intérêts des communautés concernées », explique Rinah Razafindraibe, directeur des Aires protégées, des Ressources naturelles renouvelables et des Écosystèmes auprès du ministère de tutelle.
Notons que la présentation des résultats des consultations sur les objectifs, les stratégies de gestion et le PAG de l’APMA s’est tenue durant l’atelier régional à Morondava, la semaine dernière. Une occasion pour le ministère de l’Environnement et ses partenaires techniques de réunir les parties prenantes de l’aire protégée.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


 


Statu quo. Malgré l’annonce de la reprise qui devait accompagner la réouverture totale des frontières aériennes, la situation reste la même pour les compagnies. En particulier pour Air Austral qui vient de procéder à l’annulation de ses vols Réunion-Toamasina que la compagnie a tout de même programmé sans pour autant avoir eu confirmation du retour positif de ses demandes d’autorisation auprès des autorités responsables. « Alors que la compagnie Air Austral reste toujours dans l’attente de l’approbation formelle de son programme de vols pour la saison IATA qui s’est ouverte le 27 mars dernier, la compagnie est contrainte de retirer la desserte de Toamasina de ses opérations pour les prochaines semaines », peut-on lire dans un communiqué de presse publié par la compagnie en date du 29 mars dernier. Ainsi, le programme des vols de la compagnie reste toujours limité à deux fréquences par semaine entre l’île de La Réunion et Antananarivo. Alors qu’avant la crise sanitaire, Air Austral était en mesure de desservir six villes de la Grande île, incluant la Capitale, dont Nosy Be, Toliara, Taolagnaro, Antsiranana et Toamasina qui fait l’objet de consternation des voyageurs qui se seraient déjà procurés des billets malgré l’incertitude qui règne quant aux autorisations requises. Pour rassurer les autorités, la compagnie propose tout de même d’établir un accord de code-share avec Madagascar Airlines afin de maintenir un équilibre et une réciprocité sur la concurrence avec la compagnie nationale. Ainsi, l’impatience gagne les compagnies aériennes en général et les passagers en particulier. Un peu moins d’un mois après la date censée correspondre à l’ouverture totale et officielle des frontières aériennes, rares, pour ne pas dire aucune, sont les compagnies aériennes à avoir déposé des demandes de desserte auprès des autorités. Le scepticisme se range du côté de ces compagnies dans la mesure où le flou persiste sur les conditions communiquées par les autorités afin d’obtenir le précieux sésame. Pour le moment, les aéroports autorisés à recevoir des vols commerciaux restent ceux d’Antananarivo et de Nosy Be. Pour ce qui est des vols charters touristiques à destination de Nosy Be, une seule compagnie italienne aurait déjà déposé son calendrier de desserte au niveau de l’Aviation civile de Madagascar avec une fréquence hebdomadaire pour les deux premières semaines et qui s’étendrait à deux fréquences hebdomadaires au-delà ultérieurement. 
Hary Rakoto


Quid d’une Feuille de route !

Publié le mercredi, 30 mars 2022

Le « Tsenaben’ny fizahantany » ouvre ses portes ce jour 31 mars et ce jusqu’au 2 avril. La 5ème édition de la Foire ou du Salon (tradition littérale proposée pour « Tsenabe ») du tourisme se tient cette fois-ci à la Gare de Soarano, une première délocalisation à noter. Habituellement, le « Tsenaben’ny Fizahantany » se tenait au Jardin d’Antaninarenina, un haut lieu du tourisme du pays dans la mesure où le site historique abritait le « Hall d’information », un espace dédié traditionnellement à la promotion du Tourisme depuis l’époque coloniale jusque vers la fin de la Première République. Soit dit en passant que chaque grande ville avait eu son « Hall d’information », un point de repère pour tout visiteur s’intéressant aux sites touristiques de la ville.
La 5ème édition s’intitule « Le Salon des bons Plans Tourisme ». Elle ambitionne ainsi de proposer la bonne voie à suivre pour la remise en orbite d’un incontournable secteur qu’est le « tourisme » pour la relance de l’économie nationale.
Pour ce faire, le ministère de tutelle soumet aux professionnels du Tourisme une « Feuille de route » que le staff dudit ministère juge être capable pour redynamiser le secteur. D’emblée, tout porte à croire que la tenue d’un tel Salon contribuera à booster les activités du tourisme du pays durement fauchées par la pandémie de Covid-19.
La stratégie de relance du Tourisme à Madagasikara, contenue dans la Feuille de route, comporte des thématiques de base et essentiels auxquels les responsables publics souhaitent débattre avec les professionnels du métier. Pour sa part, le secteur privé, composé des acteurs sur terrain et la structure nationale tels l’Office national du Tourisme (ONTM), la Fédération nationale des Guides (FNG) ainsi que la Confédération du Tourisme de Madagasikara (CTM), a soumis certaines pistes de réflexion.
Ainsi, lors de la présentation de la 5ème édition du « Tsenaben’ny fizahantany », la représentante, voix autorisée du ministère du Tourisme, Diana Rasoanaivo, principal initiateur de l’évènement, assisté du directeur exécutif de l’Office national du Tourisme (ONTM), Darafify Ralaivao, a tenté de donner de plus amples informations sur les tenants et aboutissants du « Tsenaben’ny Fizahantany » se tenant à la Gare de Soarano avec comme toile de fond la « Feuille de route ». Et de leur côté le secteur privé propose les cinq axes focaux si l’on veut vraiment décoller le tourisme à Madagasikara à savoir le repositionnement de la destination, la priorisation de l’employabilité et de la professionnalisation des acteurs, la modernisation du secteur et des actions publiques de nature à produire des résultats à court et à moyen terme tangibles.
Compte tenu des désidératas des opérateurs du tourisme, tout type d’activité confondu et en prenant considération de la valse-hésitation des autorités publiques, on ne peut ne pas émettre quelques doutes sur la pertinence de la Feuille de route.
Depuis belle lurette, les professionnels du secteur tourisme demandent pour ne pas le dire exigent la réouverture totale des frontières et la pluralité des vols aériens, ouverts aux Compagnies ayant assuré habituellement la desserte vers la Grande île. Mais, on a l’impression que les décideurs prennent trop de temps à … décider. Qui vivra verra !
Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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