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Retrouvailles chaleureuses. Les chiffres ne mentent pas : les 45 années de scène d’Erick Manana mais aussi la création du groupe Feo Gasy, tout cela se fête ! Et cela ne pouvait pas passer inaperçu puisque c’était dans un Palais des Sports conquis et en effervescence que le chanteur et ses amis de scène ont été accueillis. Effectivement, ce grand artiste est habitué à faire le plein à chacun de ses spectacles sur scène. Ainsi, ce concert a permis à tous les anciens fans et ceux de la nouvelle génération d’Erick Manana et Feo Gasy de se retrouver une nouvelle fois à travers un beau spectacle. Le chanteur et ses camarades de scène ont réécrit une nouvelle histoire qui restera gravée à jamais dans la mémoire de plusieurs mélomanes. Tout le public, venu en masse, a remarqué une entrée phénoménale d’Erick Manana et les membres du Feo Gasy, la bonne interprétation de Bebey & Co, la sonorité de la guitare de Nini, la trompette de Tsanta et les interventions d’autres musiciens invités à cette grande célébration. D’ailleurs, il s’agit d’un concert légendaire et un grand événement qui a marqué la scène culturelle pour cette année.
Fanfare
Du fait que le chanteur avait déjà commencé la célébration de son jubilé en France, il est clair que ce retour sous le feu des projecteurs a été très attendu, et pas seulement par ses fans. Les inconditionnels d’Erick Manana mais également de Feo Gasy ont passé un excellent moment avec leurs idoles. D’autant plus le que concert a été agrémenté de quelques passages du groupe Lolo sy ny Tariny. Les spectateurs ont pu admirer Erick Manana comme ils l’ont connu à ses débuts. Les mythiques titres comme « Mitsonika aminao », « Malala », « Tsy ferana » et d’autres morceaux qui ont fait sa carrière, ont été revisités. Comme à l’accoutumée, une bonne dose de nostalgie a été perçue durant ses prestations. Les absents ont eu tort de ne pas venir dans cet antre de la Capitale. D’ailleurs, les organisateurs ainsi que le chanteur et son groupe restent peu loquaces quant aux prochaines apparitions de l’artiste. Bref, le Palais des Sports était l’endroit où il fallait être hier.
Sitraka Rakotobe







Fleurydo Gabriel, l’ex-fiancé de la chanteuse Wendy Catalina, a actuellement les enquêteurs de tous bords sur son dos. Car après avoir publié la vidéo classée “Revenge porn” de la jeune femme, qui a d’ailleurs porté plainte pour diffamation, le premier est activement recherché, depuis. Cependant, l’affaire a connu un rebondissement le week-end dernier. Des sources ont avancé que le fugitif se serait caché du côté d’Ambatobe, et que la maison où il se planque est localisée.
De toute façon, les Forces de l’ordre s’y étaient dépêchées afin d’arrêter Fleurydo, vendredi dernier. Or, ces dernières ont dû finalement rentrer bredouilles à leur base. En cause, le fugitif n’a pu être encore retrouvé à l’endroit, malgré certains indices et autres renseignements susceptibles de prouver que le concerné y serait hébergé.
Et pourtant, le soir venu, ceux qui ont eu la mission de surveiller de près la maison en question et le périmètre ont affirmé avoir vu deux suspects, très méfiants, et flanqués de sacoches, en sortir pour regagner clandestinement une autre maison voisine, et également protégée de murs d’enceinte, selon des sources.
Vers 1h du matin, ces sentinelles auraient affirmé avoir vu une voiture, probablement la même que celle conduite par le fugitif, quitter l’endroit pour n’y revenir qu’après une trentaine de minutes, sans que le même véhicule n’y était entré pour autant dans la villa, mais au contraire, continuer sa route vers l’est.
Côté Gendarmerie, ses recherches semblent n’être pas du tout prêtes d’aboutir. “Nous poursuivons nos recherches malgré tout. Et que quelques personnes avaient été déjà auditionnées dans le cadre d’une enquête, du moins de voisinage”, confie une source au niveau du service de la Gendarmerie chargée d’enquêter sur cette affaire.
Bien qu’elle ne s’exprime officiellement pas sur l’affaire, la Police mène aussi , de son côté, ses investigations. D’ailleurs, notre source auprès de la Gendarmerie est explicite sur ce point : “j’ignore ce qui se passe au niveau de la Police, mais pour nous, le fugitif parvient toujours à s’échapper”, continue-t-elle.
Certes, Fleurydo G. a reconnu avoir publié la vidéo. Mais, une récente information sur Facebook venait d’avancer que son compte aurait été piraté, justifiant ainsi son large partage sur les réseaux sociaux.
F.R.


   Le Conseil des ministres, qui a désigné Ralph Antonio Rasolondraibe et Landry Rakotomanga, tous deux natifs d’Ampandroantraka, d’Anosibe an’Ala, respectivement à la tête de la Direction régionale du tourisme et celle des transports et de la météorologie, a certainement plus d’une idée derrière la tête. Qu’il soit permis de révéler que l’itinéraire Moramanga-Anosibe an’Ala n’est praticable, jusqu’à ce jour, que par les camions dans lesquels se font admettre les voyageurs qui doivent payer dans les 15 000 ariary. S’offrir le luxe de se faire transporter par une moto revient à 70 000 ariary. Le Chef de l’Etat, lors de son dernier passage à Moramanga, s’est rendu compte de l’état des plus défectueux de cette route nationale longue de 71 kilomètres et a enjoint, à qui de droit, de prendre les mesures adéquates. Pourtant du temps de la colonisation, les « Mille kilos », assurant le transport des voyageurs de l’époque, partaient de Marolambo le matin, passait par Anosibe an’Ala et arrivaient à Antananarivo en début de l’après-midi, le même jour, selon un maire !
  « On fera en sorte que le District, dont nous sommes originaires, participera pleinement à la vie nationale », chuchota M. Ralph. Et le nouveau directeur régional du tourisme de l’Alaotra-Mangoro de faire remarquer l’existence, dans son District, d’une espèce de poisson que les humains évitent d’inclure dans leurs repas. Car en passer outre, le récalcitrant se voit son ventre s’enfler !  Anosibe an’Ala n’est pas seulement la contrée où les forêts de l’Alaotra-Mangoro sont allées se réfugier. « Les meilleurs palissandres y sont encore ! ».
    A vrai dire, à tout bien considérer, les réalisations de la dame Léa Harilala Razanamaria, qui était à la tête de la direction régionale du tourisme, des transports et de la météorologie, requièrent abondamment d’esprit d’initiative, de la part de ceux qui allaient prendre la relève. « La modernisation de la RN44 est un investissement accordé par l’Etat au profit de la Région. Valoriser cet investissement, en se mettant dans le prolongement de cette initiative de l’Etat, à travers de bonnes initiatives, notamment dans le secteur touristique ( création de sites, d’hôtels, aires de repos..), devrait être le devoir de chaque ressortissant du Mangoro et de l’Alaotra ». Et le conseil est entendu : à Ampangabe, à Bembary à Andilanatoby… une aire de repos, respectivement est en train de prendre forme. Mais de plus, Léa Razanamaria a aussi laissé un projet d’arrêté qui devrait réglementer la circulation des motoculteurs dans l’agglomération d’Ambatondrazaka.                                                        
Nandrasana

U18 African Championship - Des jeunes prometteurs

Publié le dimanche, 17 juillet 2022


Hôte de l’ « U18 African Championship » pour la seconde fois après 2014, qui se déroulera du 4 au 14 août prochain, Madagascar a envie de faire mieux qu'une 5e place.
Dernière ligne droite avant l’entrée à un stage bloqué. L’équipe nationale U18 filles et celle U18 garçons ont disputé leur dernier match test ce weekend dans le gymnase couvert de l’Académie nationale des sports à Ampefiloha.  Les jeunes joueurs sociétaires de l’équipe nationale sont prometteurs au vu de leur performance. Les deux équipes, le Mb2All pour les filles et le CosPN pour les garçons, suivent des entrainements intensifs deux fois par jour et ont été confrontées à des formations de la N1A.
L’équipe féminine dirigée par le coach Bayard était battue par le MB2All avec 17 points d’écart tandis que les garçons se sont inclinés avec trois paniers et demi d’écart à l’issue d’un match âprement disputé. La sélection masculine U18 semble avoir un futur prometteur devant elle. Elle aura à cœur de prouver que les efforts, les entraînements et les programmes de développement mis en place par la fédération paient. Elle espère récolter ce qu'elle a semé au cours de ces dernières années.
Les deux rencontres étaient assistées par les membres de la fédération malagasy de basketball dirigée par son président Jean Michel Ramaroson et les membres du comité d’organisation COCAN, qui suivent de près la préparation de l’équipe malagasy. « Certains points restent à améliorer côté technique mais les choses avancent bien.
Le coach Angelot Solofohery Razafiarivony est conscient que son effectif comporte quelques lacunes qu'il faudra absolument combler si Madagascar entend être à la fête le 14 août. « Nous allons tout faire pour nous retrouver en finale ».
Recueillis par E.F.



« La lutte contre les vols et les fraudes ainsi que le recouvrement des arriérés figurent parmi les stratégies de redressement de la JIRAMA ». Ce sont les propos lancés par les dirigeants de la société, hier, en abordant le sujet du redressement financière de la JIRAMA et accessoirement pour annoncer le renforcement des luttes contre les fraudes et vols observés à profusion chez les clients « moyenne tension ». Ainsi, de nouveaux dispositifs ont été présentés à Ambohimanambola.

Suivant la mise en place d’une Direction spécialisée dans la lutte contre les fraudes et vols, deux « Task Forces » viennent également d’être créés. Il s’agit du « Task Force Recouvrement » qui réunit toutes les branches de la Direction commerciale. C'est à lui qu'est confié le recouvrement de 210 milliards d’ariary auprès de toutes les catégories de clients de la JIRAMA. Le deuxième s’appelle « Task Force Ratissage », axé sur des clients MT (Moyenne Tension). Celui-ci regroupe l’ « Inspection and Fight Against Fraud », la Direction commerciale et celle de « Techniques électricité ». Selon le PCA de la compagnie, « nous avons constaté une prolifération des activités illicites avec les vols d’électricité et une dégradation des équipements de la JIRAMA. Ces activités s’opèrent sous plusieurs formes, réduisant considérablement la puissance de l’électricité destinée aux usagers en règle et pouvant également conduire à la dégradation des appareils qu’ils utilisent ». Une façon pour ce responsable de souligner que la lutte contre les fraudes et vols est un intérêt commun pour le redressement de la société. Ces infractions occasionnent une énorme perte à la société dont un manque à gagner de 100 milliards d’ariary par an. De plus, les revenus diminuent en raison des factures indûment réduites payées par les clients frauduleux. Par conséquent, les fonds d’investissement pour améliorer le service et étendre les infrastructures d’alimentation électrique sont insuffisants voire inexistants.

Equilibre financier

Pour rappel, le même scénario de renforcement des recouvrements pour fraudes et vols d’électricité a déjà été initié en 2019. Rien que pour cette année, la compagnie nationale d’électricité a enregistré 426 nouveaux dossiers de ratissage. Un peu plus 300 sont traités en trois mois dont 200 en cas de fraudes, et une centaine de cas de vols. Le montant des factures qui devait revenir à la JIRAMA après ces opérations de fraude découvertes s’élevait à 532 millions d’ariary durant la même période. D’ailleurs, à la même époque, sur 47.000 abonnés auprès desquels la JIRAMA avait mené son opération de ratissage, celle-ci avait comptabilisé pas moins de 5.000 anomalies. Elle avait alors mis au grand jour plusieurs milliers de fraudes au compteur ou encore des branchements illicites, dont le manque à gagner est estimé à six milliards d’ariary. D’un autre côté, les pertes techniques générées par ces fraudes sont de 30 % sur sa production d’électricité. Visiblement, cette société veut tout mettre en œuvre pour rétablir sa santé financière. Ce n’est pourtant pas une mince affaire, compte tenu des plusieurs centaines de milliards de dette qu’elle a encore à régler, et les centaines de milliards de dettes qu’elle n’arrive pas à encaisser. La question qui se pose alors, est de savoir si avec sa situation actuelle, la JIRAMA arrivera à soulever son défi d’arriver à un équilibre d’exploitation.





La localité d’Ankeniheny sise dans la Commune de Tanjombato, a été le théâtre d’une scène de violence inouïe, liée à une attaque de bandits, tôt hier matin. Elle s’était notamment traduite par des coups de feu qui ont à la fois terrorisé et déchiré la tranquillité du voisinage. Le propriétaire d’une maison, sise dans un angle de rue légèrement en retrait de l’ensemble d’un réseau d’habitations du secteur, a payé de sa vie de cette brutalité des assaillants. Il s’agit d’un père de famille, âgé de 58 ans. Pour l’heure, on ignore tout sur la victime. Outre les puissantes armes qu’ils ont portées sur eux, les bandits ont également profité de leur supériorité numérique pour perpétrer le crime. « Ils étaient 12 et la plupart d’entre eux auraient été sous l’effet de substances narcotiques », explique une source. Mais devant le forcing de ces hors-la-loi pour faire intrusion chez lui, le quinquagénaire maître de céans aurait alors tenté de défendre ses biens, tout en cherchant à s’opposer aux intrus lorsque ses derniers n’ont donc pas hésité à ouvrir le feu sur lui, et presque à bout portant, du moins selon les premiers éléments de l’information.

Mais ce n’est pas tout. Les assaillants ne s’étaient pas uniquement contentés de tuer. Dans le comble de la terreur, ils ont également abusé de la femme de ménage de 19 ans, qui était alors livrée totalement à la merci de ces brutes. Cependant, on ignore si toute la bande était passée ou seulement une partie. A part ces agressions physiques des locataires, les assaillants ont eu également à loisir de faire main basse sur les objets de valeur, des appareils électriques et high-tech divers dont des « subwoofer » et autres écrans plats, tout y était passé, enfin et surtout de l’argent liquide. Pour le moment, le montant de la somme emportée n’a pas été encore déterminé, selon encore l’information. Bien entendu, les bruits de l’agression, n’auraient pas échappé à certains voisins des victimes. D’autant plus qu’il y avait ces détonations. Malheureusement pour ces dernières, les riverains étaient eux aussi tellement terrorisés qu’ils n’ont pas osé intervenir. « De toute façon, les malfaiteurs auraient fait clairement entendre à ces riverains qu’ils n’hésiteront pas à les tuer également, si jamais ils s’étaient hasardé à intervenir pour aider ou secourir les victimes », concède une autre source.

Des témoins auraient affirmé avoir vu qu’un véhicule aurait ensuite récupérer les bandits. Evidemment, les habitants du secteur n’ont pu donner l’alerte qu’une fois les assaillants partis, non sans que ces derniers n’aient renouvelé leurs menaces autant de fois qu’ils l’ont pu faire. Ce n’était que plusieurs minutes après que la Police débarque finalement sur les lieux, mais sans qu’elle n’ait pour autant attrapé aucun suspect. Des éléments policiers, dépêchés à l’endroit pour faire un constat d’usage, y ont relevé les douilles d’une arme de calibre 12. L’enquête suit son cours.

Franck R.

La une du 16 juillet 2022

Publié le vendredi, 15 juillet 2022


La Bibliothèque nationale de Madagascar (BNM) fait le plein de livres et de lecteurs. Cet établissement public existait depuis 1958. A une époque, la plupart des gens l'ont juste considérée comme un simple lieu de grand stockage des œuvres littéraires ou encore seulement un endroit hanté par des livres. A la fin de l’année 2019, depuis que le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) a pris les lieux sous ses ailes, il a apporté de nombreuses innovations afin d’attirer les visiteurs, inciter en particulier les jeunes à retrouver l'amour de la lecture et à acquérir plus de connaissances en passant à la Bibliothèque nationale.
Pour ce faire, le MCC a apporté un grand changement au sein des lieux. Citons entre autres la rénovation des infrastructures du bâtiment et l'équipement de la bibliothèque. « Le manque de salles de lecture était également l’une des raisons pour lesquelles les gens étaient réticents à venir ici. Au début, la bibliothèque ne disposait qu’une seule pièce pour la lecture. Maintenant, nous disposons de 5 salles de lecture, entre autres l’espace "enfant", la salle d’étude, un espace de lecture publique avec 100 places libres. A cela s’ajoute l’espace "jeunesse" où des bandes dessinés et des albums photos resteront disponibles », explique Njaka Raonison, directeur de la Bibliothèque nationale.
L’introduction de nouvelles technologies comme Internet et la numérisation de divers livres et documents, conformément à l'ère de la mondialisation et des normes internationales, ne sont pas en reste. Plusieurs campagnes de sensibilisation ont également été menées pour inciter les Malagasy à lire des livres. Ainsi, il n’y a rien d’étonnant si le taux de fréquentation de la bibliothèque a augmenté. « Au cours des sept derniers mois, le nombre de personnes ayant visité la Bibliothèque nationale a connu une augmentation. C’est le résultat des efforts et des innovations apportés par le ministère et toute l'équipe de la bibliothèque. Alors qu'avant, il n’y avait que 100 à 120 visiteurs par jour. Actuellement, on enregistre entre 750 et 1.000 personnes réparties dans chaque espace de lecture avec les autres animations culturelles qui ont lieu tous les jours. On peut dire que les efforts entrepris ont porté leurs fruits puisque nous avons lancé le défi de donner à la Bibliothèque nationale de Madagascar la vraie place qu’elle mérite, notamment un endroit connu de tous pour puiser du savoir, approfondir des connaissances, déployer des pensées, se divertir, bref un endroit digne de son nom de Bibliothèque nationale », s’exclame le directeur.
Adhésion
Les responsables au sein de la BNM ne cessent de continuer à promouvoir la lecture à Madagascar. Et pour mieux faire connaître les richesses au sein de ce bâtiment, ils sollicitent chacun à devenir membres du club de lecture. En adhérant à la BNM, chaque membre contribue aux missions de préserver et enrichir le patrimoine de la Bibliothèque nationale. « Il faut en profiter, surtout en cette période de grandes vacances. En tant qu’adhérent, vous bénéficiez d'un certain nombre de privilèges, à savoir la découverte des trésors de la BNM et de ses différents départements en présence des conservateurs et des auteurs, de nombreuses invitations à des différentes sortes d’animations culturelles autour de la lecture. Quant aux adultes, ils peuvent se distraire à travers les romans et les livres de documentaire », encourage le directeur. En outre, la BNM reste ouverte à tous. Les visiteurs peuvent y accéder, munis simplement d’une carte d’étudiant ou d’une carte d’identité nationale. A mentionner que la BNM dispose plus de 500.000 documents actuellement, y compris des livres, des documents musicaux et numériques. Au point de dire qu’aujourd’hui, il n’est plus valable d’affirmer qu’un livre reste un produit de luxe. Sans oublier que par le biais du projet Centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC), sous l’initiative des organismes internationaux (OIF,…) ou des ambassades étrangères, la BNM dispose de 27 bibliothèques de brousse éparpillées dans tout la Grande Ile. Des bibliothèques destinées, en principe, à permettre à la population vivant en milieu rural et semi-urbain dans tout le pays d’avoir accès aux livres et à des activités socioculturelles.

« Ndao hamaky boky »
Dans l’objectif de contribuer à la promotion de la lecture locale, mais surtout d’encourager et même jusqu’à pousser les Malagasy à aimer la lecture, le ministère a lancé depuis 2020 l’évènement « Ndao hamaky boky ». Une initiative fort louable où l’on peut s’adonner à la lecture même si on n’a pas la possibilité de se rendre à la bibliothèque. Il s’agit d’un système d’approche pour les jeunes. Ainsi, avec le projet « Ndao hamaky boky », il ne s’agit plus de mettre en place des bibliothèques immobiles ou des librairies, mais de faire en sorte que les jeunes aient envie de lire les livres déjà présents. Depuis sa création, bon nombre de Régions, Communes et Districts ont pu profiter de cet évènement. Un projet qui vise à raviver l’amour de la lecture chez les enfants et les jeunes. A mentionner qu’il existe également d’autres projets, notamment « Ndao hamaky boky an-tsekoly » et « Ndao hamaky boky any amin’ny biraom-panjakana ». Bref, c’est une invitation à partager le plaisir de la lecture, une sorte de bibliothèque mobile qui dispose d'une grande variété de livres.
Grace aux efforts du ministère mais également ceux de l’équipe au sein de la Bibliothèque National, le développement spectaculaire de la technologie et des supports d’enregistrement numériques, de même que l’importance acquise par Internet comme canal de diffusion ne sont plus à craindre. On peut même dire que la bibliothèque est aujourd’hui devenue en concurrence directe avec ce nouveau vecteur, et particulièrement attractif, de diffusion des œuvres et produits culturels. Depuis cette année, l’enquête effectuée par un bibliothécaire montre que le nombre de Malagasy - surtout les étudiants - qui fréquentent les bibliothèques publiques a continué de progresser, parallèlement à la croissance des offres actuelles sur Internet ou les réseaux sociaux.
Numérisation des ouvrages
On a beau dire que les écrits restent. Cependant, la consultation de certains livres est actuellement très limitée du fait de leur ancienneté et de leur fragilité. Afin d’éviter la perte de ces documents, parfois uniques, la numérisation est la seule solution pour éviter leur disparition. Avec ce travail de numérisation, ces collections sont sécurisées. Justement, dans le but de préserver et de valoriser par le numérique les collections de la BNM, le MCC - en collaboration avec l’ambassade de France à Madagascar - ont mis en place un projet de numérisation. A cet effet, les partenaires de la Bibliothèque nationale ont mis à disposition du public une bibliothèque virtuelle qui intègre des milliers d’ouvrages et des supports électroniques sur l’Histoire de Madagascar et d’autres sujets aussi intéressants. Récemment, l’ambassade de France à Madagascar a principalement offert des abonnements à la Culturethèque. Près de 230.000 documents en ligne dont des magazines, auto-formations, livres « jeunesse » y sont intégrés. Avec une dizaine de postes d’ordinateur, postes d’écoute et tablettes donnant accès à des albums numériques avec plus de  600 photos intégrées évoquant des thèmes portant sur l’Histoire, des paysages, portraits et autres, les visiteurs auront également droit à un large choix proposé par les bibliothèques étrangères. Des journaux officiels y sont aussi exposés. Et tout cela est gratuit !
Sitraka Rakotobe



Le roi Mohammed VI a entériné mercredi une réorganisation de la communauté juive au Maroc, « composante » de la culture nationale, lors d’un conseil des ministres qu’il a exceptionnellement présidé au Palais royal de Rabat. A la fin de ce conseil, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a présenté devant le monarque de nouvelles mesures concernant l’organisation de la communauté juive marocaine, selon un communiqué du porte-parole du Palais royal, Abdelhak Lamrini. Ces mesures – « élaborées, en application des hautes instructions royales » – « viennent consacrer l’affluent hébraïque en tant que composante de la culture marocaine riche de ses multiples affluents », souligne le communiqué publié par l’agence officielle MAP. La communauté juive marocaine, estimée aujourd’hui à 3 000 personnes, reste la plus importante d’Afrique du Nord, malgré un départ massif vers Israël après la création de l’Etat hébreu en 1948. Présente depuis l’Antiquité, renforcée au 15e siècle par l’expulsion des juifs d’Espagne, cette communauté a atteint 250 000 âmes à la fin des années 1940. Les nouvelles dispositions ont été élaborées à l’issue de consultations avec les représentants et des personnalités de la communauté juive, selon le communiqué royal. Elles instaurent un Conseil national de la communauté juive marocaine, chargé de « la gestion des affaires de la communauté et la sauvegarde du patrimoine et du rayonnement culturel et cultuel du judaïsme et de ses valeurs marocaines authentiques ». Elles prévoient aussi la création d’une Commission des Juifs marocains de l’étranger qui « œuvre à consolider les liens des juifs marocains établis à l’étranger avec leur pays d’origine, à renforcer leur rayonnement cultuel et culturel et à défendre les intérêts suprêmes du Royaume ». Les quelque 700 000 Israéliens d’ascendance marocaine ont souvent gardé des liens très forts avec leur pays d’origine. Enfin est créée une Fondation du judaïsme marocain qui « a pour missions de promouvoir et veiller au patrimoine immatériel judéo-marocain, de sauvegarder ses traditions et de préserver ses spécificités ». Cette nouvelle organisation du judaïsme marocain survient au moment où le rapprochement entre le royaume chérifien et l’Etat hébreu se poursuit à un rythme accéléré. Israël et le Maroc ont en effet rétabli leurs relations diplomatiques en décembre 2020 dans le cadre des accords d’Abraham, un processus de normalisation entre l’Etat hébreu et plusieurs pays arabes, soutenu par l’ex-administration américaine de Donald Trump. Au cours du même conseil des ministres présidé par le souverain – une occasion rare -, ont été adoptés un projet de réforme du système de santé, qui doit répondre à la « généralisation de la protection sociale », ainsi qu’une charte de l’investissement. C’est la deuxième fois en trois jours que Mohammed VI apparaît en public, accompagné du prince héritier Moulay El Hassan, depuis sa guérison du Covid-19. Il avait conduit dimanche la prière de l’Aïd Al-Adha – la fête dite du sacrifice -, au palais royal de Salé, près de Rabat. Le 16 juin, le nouveau médecin personnel du souverain, Lahcen Belyamani, avait annoncé que le roi avait été testé positif au Covid-19, sous une forme asymptomatique.

Cosafa Cup - Madagascar sorti de la compétition

Publié le vendredi, 15 juillet 2022


Deuxième défaite en autant de sorties pour les Malagasy, hier, en Afrique du Sud. Madagascar termine en 8ème position. Après sa défaite 2 buts à 0 face à la Namibie en quarts de finale, les Barea de Madagascar n’ont pas fait le poids devant les Bafana Bafana sud-africains lors du match de classement comptant pour la 7ème place. Madagascar s’est incliné sur le score de 2 buts à 1 hier pour leur deuxième match contre l’Afrique du Sud au Sugar Ray Xulu Stadium. Effectivement cette défaite est synonyme de 8e place au classement.
Malmenés par les Sud-africains, les hommes de Rôro, coach des Barea, n’ont fait que subir les dures lois du football du pays hôte. Dès la première période, les Bafana Bafana ont déjà mené au score grâce à une œuvre de Keletso Sifama à la 22ème minute de jeu. De retour aux vestiaires, les joueurs sud-af. continuent de renverser la vapeur et double la mise à la 85ème grâce à but de du jeune milieu de 20 ans de Cap Town Spurs, Chumani Thembile Butsaka à la 85ème minute.
Malgré cela, les Barea se sont toujours montrés vaillants dans l’arène du Cosafa et ne lâche pas l’affaire jusqu’au bout. Les protégés de Rôrô ont montré tout une autre physionomie de match et plus combattifs que leur premier match. Madagascar réduit le score en fin de match grâce à une réalisation de l’attaquant du CFFA Andoharonofotsy, Solomampionona Koloina Razafindranaivo.
Le pays de l’arc-en-ciel affrontera le vainqueur entre le Botswana et l’Eswatini tandis que Madagascar quitte officiellement la compétition.
Les Barea locaux se focaliseront désormais sur un autre projet de compétition celui de lorgner sur la qualification pour le CHAN. En effet, les Barea croiseront le chemin des Pirates seychellois le 23 juillet à Maurice, avant le match retour à Madagascar, entre le 29 et le 31 uillet.
Elias Fanomezantsoa

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    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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