Nos archives web

Une attaque sur fond de vengeance !

Publié le mercredi, 03 août 2022

Des rumeurs ont circulé pendant des jours sur une éventuelle attaque des « dahalo ». Pourtant, la plupart des villageois d’Ambolotarakely Ambohitriniandriana Ankazobe ne les ont pas crues. Ils ont quand même pris comme précaution de se regrouper dans deux maisons en dur, coiffées en tôle, pour dormir si jamais les bandits incendient les maisons, toit en chaume. Dans la matinée du 29 juillet dernier, les « dahalo » sont venus et ont verrouillé de l’extérieur les 2 maisons avant de les décoiffer et d’y jeter des pailles pour faciliter l’incendie.

La traque de la bande des 15 dirigée par le tristement célèbre Iarisy, ce dernier ayant orchestré le massacre à Ambolotarakely, s’intensifie. Pas plus tard qu’hier matin, quatre autres présumés auteurs de cette atrocité ont été éliminés à Ampanotokana kely, District d’Ambohidratrimo, faisant grimper à 5 le nombre des bandits éliminés, jusque-là. Cette action serait le fait de la compagnie de Gendarmerie d’Ambohidratrimo. Les gendarmes ont accroché les assaillants et il y eut un échange de tirs.

Une réunion de travail, entre le Président de la République Andry Rajoelina et des entreprises et prestataires de travaux financés par le Fonds routier impayés, s’est tenue cette semaine au Palais d’Etat d’Iavoloha. Non communiquée par la Présidence, l’information a été ébruitée hier sur les réseaux sociaux par ces derniers. Cette rencontre a été l’occasion pour le Chef de l’Etat d’écouter et de discuter des revendications de ces entrepreneurs qui ont effectué des travaux d’entretien routier.

LA UNE DU 04 AOUT 2022

Publié le mercredi, 03 août 2022

La une du 03 août 2022

Publié le mardi, 02 août 2022


Rassurant. C’est de cette façon que pourraient se traduire les explications des responsables de l’Office malagasy des hydrocarbures (OMH), selon les informations reçues ainsi que les interviews relayées par la voie des médias audiovisuels de la Capitale ces deux derniers jours. Des explications qui tentent d’apaiser les risques de psychoses montantes qui incitent les usagers à se précipiter à la pompe ces derniers temps. Provocant ainsi des pénuries partielles dans certaines stations- service de la ville d’Antananarivo. Un grand nombre d’automobilistes était pris de panique suite à la circulation de certaines informations par rapport à la possibilité de défaut d’approvisionnement des stations-service du pays. Avant-hier, de longues files d’attente ont été constatées aux stations d’Antananarivo. Pourtant, l’approvisionnement de l’essence a échappé au phénomène contrairement au gasoil. Ainsi, plusieurs stations-service de la Capitale et ses environs ont été prises d’assaut par les automobilistes, hier. Un vent de panique qui a soufflé le temps d’une journée. En milieu d’après-midi, quelques stations-service du côté d’Antsimondrano se sont mises à rationner la quantité à verser dans chaque voiture pour pallier le rush. Avec les réseaux sociaux, les affirmations fusent de partout jusqu’à pointer du doigt les blocages au niveau des frontières.
Psychoses
D’autres, comme à Talatamaty ou Ampasampito, ont été submergées par les clients qui, une fois n’est pas coutume, voulaient tous faire le plein, en fin d’après-midi jusqu’en soirée. La panique semble avoir définitivement gagné les automobilistes qui sont sur le pied de guerre pour trouver une station ouverte. Sur les réseaux sociaux, des photos ont circulé, affichant des camionnettes et fourgons avec des fûts plastiques de 200 litres, pour s’approvisionner en carburant au niveau des stations-service. Leur comportement actuel est ce que les économistes qualifient de prophétie auto-réalisatrice qui, dans ce cas, conduit à une pénurie de carburant qui ne devrait pas avoir lieu. L’OMH précise ainsi que les stocks actuels sont encore largement suffisants, tandis que de nouvelles importations de carburant sont déjà attendues d’ici peu et que l’approvisionnement des différentes localités du pays en carburant se déroule régulièrement et sans incident. Selon toujours les responsables au sein de l’office des hydrocarbures, les importations des compagnies pétrolières sont approuvées tous les 30 à 35 jours, et qu’aucun problème ni retard n’est intervenu jusqu’ici. L’approvisionnement sur le marché intérieur se poursuit normalement, et il ne devrait y avoir aucun dérangement susceptible de perturber les points de vente.



C’est trop ! Plusieurs quartiers de la Capitale sont privés d’eau et d’électricité depuis dimanche dernier, notamment ceux qui sont approvisionnés par la sous-station de Tanà-Sud. En conséquence, les activités tournent au ralenti pour les petites entreprises comme les  restaurants, salons de coiffure, cybercafés, ateliers de multiservices, ateliers de soudure, centres de couveuse de poussins, outre les dégâts causés par la coupure répétitive du courant dont la destruction des matériels et des nourritures. La population exprime son désespoir, frustration et mécontentement sur les réseaux sociaux, dans les transports en commun, les marchés et même à l’église. Une situation qui témoigne à quel point la situation est désastreuse. 
Dans le quartier d’Itaosy, les gens sont privés d’électricité pendant plus de 24 heures, sans parler de la coupure d’eau qui est devenue chose courante dans cette partie de la Capitale. En colère, les habitants ont effectué une descente dans les rues, hier dans la matinée. Ils ont bloqué la circulation, et ont brulé des pneus à l’entrée d’Andranonahoatra. Par conséquent, la circulation a été interrompue pendant plusieurs heures, et il a fallu l’intervention des Forces  de l’ordre pour dégager la route et disperser les  manifestants. Le calme n’est revenu qu’après le retour de l’électricité vers 13h. Selon les manifestants, leur quartier est réputé en termes de coupure de courant et d’eau. « Nous en avons marre. Depuis maintenant plusieurs mois, il n’y a aucun jour durant lequel l’électricité n’est pas coupée de manière répétitive. Et actuellement, la situation se dégénère, tandis que l’eau est devenue un produit de luxe pour nous. Pour ceux qui ne peuvent pas veiller la nuit pour attendre l’eau du robinet, ils se retrouvent sans eau dans la journée ou doivent en acheter moyennant un prix fort », soutient Nantenaina, habitant d’Itaosy.
Selon les explications de la JIRAMA envoyées sur sa page Facebook, le problème survenu dimanche dernier au niveau de la sous-station de Tanà-Sud est déjà résolu. Cependant, un autre incident s’est produit hier sur ce même réseau.
Anatra R.



Eclairages. Au cours d’une conférence de presse hier, la Haute Cour constitutionnelle a tenu à apporter des explications et un rappel sur les compétences de la HCC en matière de déchéance du Président de la République. « Même si des requêtes sont adressées à la HCC, la Constitution ne nous donne pas la compétence de prononcer la déchéance du Président de la République. Cette compétence appartient à la Haute Cour de Justice et à elle seule », souligne le président de la HCC.
Florent Rakotoarisoa met en avant les articles 131 et 132 de la loi fondamentale pour appuyer son propos. Le premier article cité dispose que « Le Président de la République n'est responsable des actes accomplis liés à l'exercice de ses fonctions qu'en cas de haute trahison, de violation grave, ou de violations répétées de la Constitution, de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat. Il ne peut être mis en accusation que par l’Assemblée nationale au scrutin public et à la majorité des deux tiers de ses membres. Il est justiciable devant la Haute Cour de Justice. La mise en accusation peut aboutir à la déchéance de son mandat ». Le second article dispose que « Si la déchéance du Président de la République est prononcée, la Haute Cour constitutionnelle constate la vacance de la Présidence de la République ».
Mauvaise adresse
A l’époque, la HCC a tranché sur la requête concernant l’ex-Président de la République Hery Rajaonarimampianina, car la Haute Cour de Justice n’était pas encore installée. Les juges constitutionnels dirigés par Jean Eric Rakotoarisoa ont agi en application de l’article 167 de la Constitution, rappelle Florent Rakotoarisoa, l’actuel boss d’Ambohidahy. « Aujourd’hui, la HCJ est opérationnelle. Juger le Président de la République ou s’exprimer ou même décider concernant une éventuelle violation de la Constitution n’est plus du ressort de la HCC », résume-t-il. 
Il rappelle, par ailleurs, que seuls un chef d’institution, le quart des membres composant l’une des assemblées parlementaires ou les organes des Collectivités territoriales décentralisées, le Haut conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit, sont habilités à saisir la HCC. Ces explications sont une manière pour la HCC d’apporter des éclairages sur sa responsabilité et répondre aux nombreuses questions posées dernièrement, notamment par l’Opposition.  Ambohidahy vient ainsi de faire comprendre gentiment à cette dernière qu’elle s’est trompée d’adresse…
Recueillis par L.A.


La grande passoire !

Publié le mardi, 02 août 2022

Passez-nous le terme. Très critique. Mais la réalité est là ! La vérité choque ! La Grande île est en passe de confirmer son statut de « grande passoire » de l’océan Indien, de plaque tournante du trafic des produits dangereux, des narcotiques entre l’Asie et l’Europe-Amérique Latine et vice-versa. Les drogues dures circulent comme de petits pains et comme si de rien n’était.  De puissants réseaux, de connivence quelque part, entretiennent le marché du diable florissant.
En dépit des initiatives louables, des Forces de la défense et de la sécurité, les frontières territoriales demeurent poreuses. Des sorties incontrôlées, et parfois sous la barbe des responsables territoriaux, sèment l’indignation. Les cas de Raoul Rabekoto, l’ancien DG de la CNAPS, et du Général Jean Ravelonarivo, ancien PM, qui restent non éludés jusque-là, empoisonnent toujours les esprits.
A l’intérieur du pays, le trafic et la circulation d’armes volés se multiplient et contribuent périlleusement à aggraver l’insécurité. Comment la gestion et le contrôle de ces armes lourdes et leurs munitions se font dans les casernes ? Il semble qu’il existe un certain laxisme qui, parait-il, échappe totalement à la vigilance des hauts commandements. Sans vouloir mettre à nu la complicité de certains éléments en treillis avec les dahalo. Soit ils louent ou cèdent à des prix forts leurs armes, soit ils participent activement aux opérations.
Le marché des drogues dures est particulièrement florissant à Tanà pour ne citer que le cas de la Capitale uniquement. Les dealers pullulent aux abords immédiats des établissements secondaires privés et publics de niveau III. Les interpellations de sinistres individus, souvent des femmes, pratiquant ce maudit commerce auprès des jeunes, s’enchainent. Il y a sérieusement péril en la demeure.
Dans les maisons centrales à l’exemple d’Antanimora où la corruption fait la loi, l’anarchie ou en d’autres termes la porosité inquiète les observateurs. De gros poissons, en détention préventive, s’évaporent sans que personne n’ait pris la peine de le signaler. Les services de lutte contre la corruption, eux-mêmes, de déplorer la situation. Des détenus dangereux réussissent à faire la… belle en emportant avec eux des armes de guerre. Des repris de Justice qui sont parvenus à s’évader des prisons, interceptés à nouveau et retenus dans les locaux du commissariat, réussissent de nouveau à s’enfuir dans la nature. Finalement, c’est la fête !
Les hauts responsables de la défense viennent de parachever la restructuration de l’Armée et cela afin de rendre nos soldats plus efficaces ou opérationnels. L’initiative coûte chère au budget de l’Etat mais si cela vaut le coup, on fonce avec ! La Gendarmerie nationale peaufine la stratégie encore plus efficace et cela afin d’endiguer au maxi les dégâts dus aux recrudescences des actes de banditisme. La Police nationale fait savoir des mesures concrètes prises pour améliorer les actions.
On apprécie les efforts entrepris à tous les niveaux mais on préfère mieux voir des résultats probants. Le pays souffre trop des impacts du laisser-aller dans certains secteurs. Les brebis galeuses doivent être sévèrement punies.
Certes, c’est toujours navrant de devoir crever de tels maux mais il fallait tirer la sonnette d’alarme de manière à ce que tout le monde assume correctement leurs responsabilités. L’image d’une grande passoire ne mérite à jamais la Grande île.
Ndrianaivo





Un travail fascinant qui mérite le détour. Une grande main, un buste et un corps de femme, un visage accroché sur le mur, le tout imaginé et construit en métal (fil de fer, capsules de bouteilles…), prennent possession de la grande salle du Cube D sise à Andraharo depuis le 25 juillet. En effet, il s’agit de l’événement « Homo intentio », la première exposition personnelle de  Zouba K, cet artiste qui surprend le public avec une pince, des capsules de bouteilles et du fil de fer qu’il torde, tend, entortille à l’envi.
Dans cette exposition « Homo intentio », l’artiste étalera la technique de sculpture, très personnelle, qu’il a développée. Celle-ci consiste à « dompter » les matières rigides et résistantes que sont le fil de fer et la capsule pour les modeler de façon à donner forme à ses intentions. Il invite le public à découvrir cette action de tendre le fil de fer pour le modelage des formes et volumes de ses sculptures, ainsi que l’intention ou cet acte de volonté par lequel il se fixe le but de réaliser l’œuvre qui prend d’abord forme dans son imagination, l’attention - soit cette tension de l’esprit qu’il applique dans son labeur.
Cet artiste possède également de l’intensité, notamment ce haut degré de force et de puissance que l’on retrouve dans la matière métallique. On retrouve également chez lui l’application au travail ou le zèle investi dans les heures de réalisation de chaque pièce.
Lors du vernissage de l’exposition, un public curieux et étonné s’est interrogé sur la manière dont Zouba K a réalisé tous ses œuvres. Comment croire, en voyant un simple fil de fer et des capsules de bouteilles, qu’ils puissent se transformer en sublime œuvre d’art, procurer autant d’émotion et d’émerveillement, et ceci grâce au talent d’un sculpteur surprenant. Bref, l’assistance était éblouie par le savoir-faire de l’artiste. Rappelons que Zouba K a vu le jour en 1995 à Aix-en-Provence, une ville de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans le sud de la France. Artiste franco-malagasy, il a grandi dans une famille d’artisans menuisiers. Il se passionne pour les matières et se focalise depuis 2019 sur la réalisation de sculptures à base de modelage de fil de fer auquel il associe généralement des matières recyclées telles que le carton, les canettes usagées ou encore des capsules de bouteilles. Cette étonnante exposition est à découvrir jusqu’au 30 septembre au Kube D, sis à Andraharo.
Sitraka Rakotobe

Fil infos

  • Coopération Madagascar – Emirats arabes unis - La création d’une raffinerie aurifère se précise
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Une session hors de l’ordinaire s'ouvre ce jour
  • Analavory-Sarobaratra Ifanja - La Fondation Sodiat sensibilise aux énergies renouvelables
  • Football malagasy - La FMF joue avec le feu
  • Actu-brèves
  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés

La Une

Recherche par date

« May 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

A bout portant

AutoDiff