Publié dans Economie

Carburant - Approvisionnement continu selon l’OMH

Publié le mardi, 02 août 2022


Rassurant. C’est de cette façon que pourraient se traduire les explications des responsables de l’Office malagasy des hydrocarbures (OMH), selon les informations reçues ainsi que les interviews relayées par la voie des médias audiovisuels de la Capitale ces deux derniers jours. Des explications qui tentent d’apaiser les risques de psychoses montantes qui incitent les usagers à se précipiter à la pompe ces derniers temps. Provocant ainsi des pénuries partielles dans certaines stations- service de la ville d’Antananarivo. Un grand nombre d’automobilistes était pris de panique suite à la circulation de certaines informations par rapport à la possibilité de défaut d’approvisionnement des stations-service du pays. Avant-hier, de longues files d’attente ont été constatées aux stations d’Antananarivo. Pourtant, l’approvisionnement de l’essence a échappé au phénomène contrairement au gasoil. Ainsi, plusieurs stations-service de la Capitale et ses environs ont été prises d’assaut par les automobilistes, hier. Un vent de panique qui a soufflé le temps d’une journée. En milieu d’après-midi, quelques stations-service du côté d’Antsimondrano se sont mises à rationner la quantité à verser dans chaque voiture pour pallier le rush. Avec les réseaux sociaux, les affirmations fusent de partout jusqu’à pointer du doigt les blocages au niveau des frontières.
Psychoses
D’autres, comme à Talatamaty ou Ampasampito, ont été submergées par les clients qui, une fois n’est pas coutume, voulaient tous faire le plein, en fin d’après-midi jusqu’en soirée. La panique semble avoir définitivement gagné les automobilistes qui sont sur le pied de guerre pour trouver une station ouverte. Sur les réseaux sociaux, des photos ont circulé, affichant des camionnettes et fourgons avec des fûts plastiques de 200 litres, pour s’approvisionner en carburant au niveau des stations-service. Leur comportement actuel est ce que les économistes qualifient de prophétie auto-réalisatrice qui, dans ce cas, conduit à une pénurie de carburant qui ne devrait pas avoir lieu. L’OMH précise ainsi que les stocks actuels sont encore largement suffisants, tandis que de nouvelles importations de carburant sont déjà attendues d’ici peu et que l’approvisionnement des différentes localités du pays en carburant se déroule régulièrement et sans incident. Selon toujours les responsables au sein de l’office des hydrocarbures, les importations des compagnies pétrolières sont approuvées tous les 30 à 35 jours, et qu’aucun problème ni retard n’est intervenu jusqu’ici. L’approvisionnement sur le marché intérieur se poursuit normalement, et il ne devrait y avoir aucun dérangement susceptible de perturber les points de vente.


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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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