Publié dans Editorial

La flamme est là !

Publié le mardi, 15 août 2023

La flamme olympique débarque. Après les tirages au sort c’est au tour de la « flamme », incarnant les feux de la fraternité, de l’amitié et surtout l’ardeur pour aller plus haut, plus loin et plus performant, atterrit à Madagasikara. Elle consolide la certitude que la XI ème édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI 2023) se tiendra, envers et contre tout, à Antananarivo du 23 août au 3 septembre 2023.

Malgré que certaines instances internationales n’homologuent pas les résultats des JIOI, il est de tradition d’appeler la flamme qui vient de débarquer par « flamme olympique » dans la mesure où elle symbolise toujours les efforts physiques et intellectuels des jeunes ou adultes à améliorer leurs performances dans le cadre des compétitions sportives individuelles ou collectives. Les jeux incarnent l’esprit olympique. Ainsi, la flamme traduit tout haut l’emblème des ambitions olympiques  de la Grèce antique. 

De l’île Maurice, précédent pays hôte de la X ème édition des JIOI, à la Grande île, pays hôte, Resampa Haja André, ministre malagasy de la Jeunesse et des Sports, président du Comité d’organisation des JIOI 2023, s’occupe d’acheminer la flamme au pays, à l’aéroport Arrachart (Antsiranana). Sur le tarmac, les anciennes gloires se sont relayées pour porter haut et avec fierté la flamme. Entre autres, Rabenala Toussaint, triple sauteur, trois fois champion d’Afrique, deux fois champion des Jeux de la Francophonie. Rosa Rakotozafy, l’actuelle DG des Sports, double championne d’Afrique et parmi les anciennes célébrités de la discipline 100 mètres haies. Et le clou de la cérémonie au stade Kianjasoa, la réception solennelle de la flamme, revient à Sidonie Fiadanantsoa, une championne des derniers Jeux de la Francophonie, en terre congolaise, médaille d’or au 100 mètres haies, une native d’Antsiranana. Elle va allumer la vasque avec le Président de la République Rajoelina Andry Nirina qui, rappelons-le, tenait à honorer de sa présence l’évènement crucial. Devrait-on souligner la liesse populaire qui s’ensuit. De l’aéroport d’Arrachart jusqu’au stade Kianjasoa, on a noté une effervescence populaire, un engouement général qui traduit, au fait, l’union de tous les Malagasy autour d’un idéal commun, l’unité nationale. Après Antsiranana, la flamme va faire le tour des chefs-lieux de Province de la Grande île pour atterrir à Antananarivo, la Capitale de Madagasikara, au stade Barea Mahamasina le 23 août.

Evidemment, l’arrivée de la flamme sur le sol malagasy constitue un évènement crucial, décisif et même historique dans le processus de la tenue de la XI ème édition des JIOI 2023 à Antananarivo Madagasikara. La présence effective de la flamme en terre malagasy balaie d’un seul coup les tergiversations et les doutes véhiculés par les irréductibles sceptiques, les éternels détracteurs du régime. Certes, il y avait eu un moment de flottement mais les responsables étatiques ont vite réagi et se ressaisissent à temps. Les présidents de fédération de la plupart des disciplines retenues n’ont pas eu tort s’ils ont manifesté, un moment, leur doute voire leur impatience. Ils s’inquiètent de l’insuffisance du temps imparti aux regroupements de leurs poulains. Mais maintenant, apparemment, tout rentre dans l’ordre. Il va falloir se préparer sérieusement. Dans tout jeu, sportif de surcroit, rien n’est gagné d’avance. Il n’y a pas de miracle ni de magie. On récolte ce qu’on a semé.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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