Publié dans Editorial

L’hécatombe du siècle !

Publié le jeudi, 16 février 2023

Drame humanitaire sans précédent. Un séisme d’une magnitude de 7,15  à l’échelle de Richter frappait la Turquie et la Syrie le 7 février. Le bilan est lourd : 40 000 morts sans compter les blessés et les portés disparus ainsi que les dégâts matériels (maisons d’habitation, etc.). En sus, l’UNICEF fait part que plus de 7 millions d’enfants sont impactés des suites de ce drame. Une véritable hécatombe que le premier siècle du troisième millénaire n’a jamais connue à ce jour. Ce triste record du bilan des morts ne reflète pas la réalité.

D’après les sécuristes, venus des quatre coins de la planète, il existe encore malheureusement sous les gravats de nombreuses victimes. A 10 jours de ce terrible séisme, les chances de retrouver des survivants sont pratiquement nulles. Et drame sur drame, les zones fortement secouées par les tremblements de terre se localisent dans les régions en conflit. Il a fallu remuer ciel et terre pour obtenir les autorisations spéciales nécessaires auprès des autorités turques ou syriennes afin de pouvoir entrer dans les régions contrôlées par les rebelles et au final  acheminer les vivres.

Au moins deux enseignements se dégagent de ce puissant et meurtrier séisme du 7 février.

Le premier, un sérieux avertissement sur la qualité sinon la solidité des travaux initiés par des promoteurs immobiliers ayant souvent accès au cercle du pouvoir avec en toile de fond la corruption. D’ailleurs, les autorités turques ont procédé à des interpellations à l’encontre des entreprises adjudicataires. Des arrestations ont eu lieu. Les effets pervers de la corruption attaquent partout ! 

Madagasikara se doit de se méfier de l’emprise de ce mal apparemment imbattable qui est la corruption. Des observateurs ou simples citoyens déplorent de la qualité minable des travaux de certaines infrastructures « manara-penitra », hôpitaux ou écoles, … Des simulacres de travaux  qui nuisent à l’image du régime en place. Les moindres cataclysmes trahissent la précarité des travaux !

Le second élément de réflexion qui émane de ce drame humanitaire que la Turquie et la Surie ont dû subir réside sur le fait de la mobilisation mondiale et la solidarité exemplaire entre les hommes de la planète Terre. Face à un drame, tous se sentent concernés !

En dépit des divergences de point de vue et des tensions politiques qui déchirent les uns des autres, malgré les conflits armés qui prennent en otages des innocents civils, les cataclysmes naturels meurtriers et dévastateurs qui s’étaient produits dans cette partie du monde font resurgir un élan de mobilisation et de solidarité entre les hommes, sans considération de race ni de positionnement politique. Français, Anglais, Américains, Africains, Asiatiques ou autres se donnent la main pour s’entraider. En effet, quand il s’agit de sauver des populations en détresse, de porter secours à des vies humaines en danger, tout le genre humain manifeste l’unité. 

Le fait de voir des secouristes de toutes nationalités, montrant leur solidarité pour sauver ceux qui peuvent être sur terrain ou sous les gravats, témoigne des engagements de chaque Etat et de chaque Nation à se donner la peine pour la noble cause de l’humanité pour faire face à cette hécatombe du siècle.

Turcs et Syriens sont reconnaissants de ce geste humanitaire de tous.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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